« Pas de problème de sécurité alimentaire de l’UE »
« La sécurité alimentaire n’est pas un problème dans l’UE, la pandémie de Covid-19 l’a très bien démontré », assure le commissaire européen à l’Environnement Virginijus Sinkevicius.
Venu présenter le 22 juin devant la commission de l’Agriculture du Parlement européen, sa stratégie « biodiversité 2030 » dont certains objectifs inquiètent le monde agricole (10 % de terres rendues à la nature, 25 % de surfaces cultivées en agriculture biologique), le commissaire estime au contraire que ce sont là des atouts à moyen terme pour le secteur. Car si l’Europe ne manque pas de nourriture – « la balance commerciale agroalimentaire de l’UE a atteint quelque 31,9 milliards d’euros en 2019 », n’a-t-il pas manqué de rappeler – le secteur agroalimentaire de l’UE a d’autres problèmes : gaspillage, obésité, impact environnemental notamment.
« Avec plus de bio les revenus agricoles vont augmenter », et « une faible baisse de production pourra de toute façon être compensée par une réduction des pertes alimentaires et une diminution de la consommation de viande et de produits laitiers », promet Virginijus Sinkevicius. « Moins de viande et moins de lait, cela veut aussi dire moins de terres nécessaires à la production » et moins d’émissions de gaz à effet de serre, affirme le commissaire européen.