« Nous restons fidèles à notre histoire mais lucides et ouverts aux opportunités futures »
Tous les six ans, les agriculteurs sont appelés à participer aux élections aux Chambres d’agriculture. Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, revient sur l’enjeu majeur de ce scrutin pour l’agriculture française.
En quoi le projet JA+FNSEA répond-il aux attentes des agriculteurs ?
Notre projet n’a qu’une finalité : permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur métier. Les défis qui nous attendent sont nombreux : une Europe instable, un climat politique difficile, des territoires ruraux qui se sentent abandonnés, déclassés, des aléas climatiques et économiques de plus en plus brutaux et des agriculteurs qui doutent dans un contexte d’agribashing exacerbé. Le projet JA+FNSEA dessine un avenir ambitieux pour l’agriculture française dans lequel chacun aura sa place car nous faisons le choix du pragmatisme, avec des mesures adaptées à la réalité des exploitations et visant à gagner le combat d’une rémunération digne pour les agriculteurs. En défendant une agriculture attractive, de progrès au cœur du projet européen et ouverte sur le monde, nous créons les conditions pour ramener du revenu dans les exploitations et renforcer leur compétitivité. Il est essentiel que les agriculteurs retrouvent le goût d’entreprendre en s’impliquant dans des projets individuels ou collectifs car là où il y a des projets il y a des territoires vivants. Notre ambition est d’œuvrer à la reconnaissance du métier, bien trop souvent décrié alors qu’il représente une fierté et une passion pour tous ceux qui l’exercent. Notre projet apporte les réponses que les agriculteurs attendent en matière technique, économique et fiscale et ouvrent de nouvelles perspectives.
Quel est l’enjeu de ces élections ?
L’enjeu de cette élection réside dans la mesure de la représentativité syndicale agricole. En tant que corps intermédiaire, le réseau JA+FNSEA représente un interlocuteur crédible et audible pour l’ensemble des acteurs économiques et sociaux dans les lieux de négociation.
Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1491, du 3 janvier, en page 6.