« Nous prenons en main notre avenir »
Le comité interprofessionnel de la viande lozérienne (Civil) a présenté son nouveau projet : un catalogue réunissant artisans-bouchers, GMS et restaurateurs s’approvisionnant dans les filières courtes. Car les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux circuits courts.
Le Civil réunit l’ensemble des représentants de la filière viande, de l’amont à l’aval : éleveurs, négociants, abatteurs, chevilles, artisans-bouchers, GMS ou restaurateurs. Il est présidé par Olivier Boulat. Le Civil porte notamment des actions comme les semaines de l’agneau lozérien ou est à l’origine de la signature d’une charte entre distributeurs et producteurs. Les premiers s’engageant à mettre en avant la viande française et à privilégier les circuits courts. Ce document a été signé l’été dernier, il a depuis été largement décliné dans les autres départements ou par la fédération nationale des producteurs laitiers. Le département a donc été précurseur sur le sujet et le comité poursuit ses initiatives. « GMS, artisans-bouchers, restaurateurs, l’idée est de mettre en avant les acteurs s’approvisionnant localement, détaille Olivier Boulat. De montrer qu’il y a suffisamment d’acteurs travaillant bien. Consommer lozérien, c’est l’assurance d’avoir de bons produits. C’est peut-être un peu plus cher, mais personne ne s’est plaint de la qualité. Dans la continuité de la charte, nous voulons faire passer un message fort auprès du consommateur, lui faire savoir où il peut acheter et manger local. »
La suite dans le Réveil Lozère, page 4, édition du 16 juin 2016, numéro 1364.