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L’insémination s’affirme comme la technique de choix

Au cours des sept dernières campagnes, Coopelso et Lozère insémination ont doublé le nombre d’inséminations en race Aubrac.

L’utilisation du croisement charolais permet de répondre aux besoins du marché en apportant une plus-value aux éleveurs.
L’utilisation du croisement charolais permet de répondre aux besoins du marché en apportant une plus-value aux éleveurs.
© Coopelso

Une étude conduite par Coopelso et Lozère insémination sur 9 200 veaux croisés Charolais × Aubrac a mis en évidence la plus-value apportée par le croisement. En utilisant les données commerciales apportées par un groupement de producteurs, l’étude a montré que la meilleure conformation des produits croisés issus d’insémination (deux tiers des veaux issus d’IA sont classés E) permet aux éleveurs, de dégager une plus-value de 63,5 euros pour les mâles et de 67,2 euros pour les femelles (prix de l’IA déduit), dans le cas d’un broutard maigre de moins d’un an. Cela représente une plus-value de 12 centimes d’euro en moyenne par kilo vif, soit un gain de 6 %. À l’échelle d’un troupeau, sur la base d’une utilisation raisonnée de 58 % de croisement, la plus-value s’élève à près de 1 900 euros, prix de l’IA déduit. L’utilisation raisonnée sur vaches ou sur génisses de reproducteurs Charolais excellence donne un développement musculaire intéressant sans détériorer les conditions de vêlages : 94 % des mâles et 98 % de femelles issues d’IA naissent sans problème. L’insémination étale la production et les sorties d’animaux afin d’avoir des produits à vendre en période creuse.

La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du  26 janvier 2017, numéro 1394.

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