« L’espèce à protéger, c’est l’éleveur ! »
Entre concours, démonstrations et temps forts syndicaux, le pôle ovin au Sommet de l’élevage a fait le plein. Mercredi, en fin de journée, on y a parlé prédation.
« Plus de 50 % de nos brebis ont plus de 50 ans ». Avec cette formule un peu décalée, Patrick Soury, éleveur et président du dispositif Innovins, résume la problématique à laquelle est confrontée la filière ovine française. Pour garantir le volume de production, elle a besoin d’éleveurs. Alors pour susciter des vocations, Innovins a été initié, il y a un an environ. Entre performance technique et attractivité du métier, le programme Innovins décline quatre axes dont un axe portant sur le travail, et un autre sur l’environnement. « Il s’agit de capitaliser sur le bien-fondé de notre production. Dire ce que l’on fait, valoriser l’existant, sans contraindre davantage les éleveurs dans leur pratique », résume Patrick Soury. Au-delà du renouvellement des générations, la fédération nationale ovine (FNO) est particulièrement mobilisée sur le dossier de la prédation.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1479, du 11 octobre 2018, en page 7.