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Les Suisses votent contre l'interdiction de « l'élevage intensif »

Les Suisses ont voté, le 25 septembre, contre la proposition d'interdire « l'élevage intensif », qui aurait pour l'essentiel éradiqué les fermes industrielles dans un pays qui est encore très rural, même si l'agriculture pèse relativement peu dans la richesse nationale.

Les Suisses ont rejeté à près de 63 % l'initiative et une majorité des cantons l'a également refusée, selon la presse suisse. La double majorité peuple-cantons étant nécessaire, l'initiative est donc rejetée. Le gouvernement, le Parlement et les organisations représentatives des éleveurs étaient fermement opposés au texte. Selon les lois en vigueur, les fermes ne peuvent pas garder plus de 1 500 porcs à engraisser, 27 000 poulets de chair ou 300 veaux, ce qui exclut les gigantesques fermes industrielles que l'on trouve dans d'autres pays. Berne avait aussi averti que ces nouvelles règles entraîneraient une hausse significative des prix, tandis que la clause d'importation pourrait avoir un impact sur les relations avec les partenaires commerciaux. Malgré le refus massif, c'est néanmoins une victoire pour Vera Weber, la présidente de la Fondation Franz Weber de protection de la nature et des animaux. Elle salue le fait que le texte ait permis à la Suisse de discuter de la problématique de l'élevage intensif et de la consommation de viande.
Intitulée « Non à l'élevage intensif en Suisse », cette initiative populaire visait à permettre à la Confédération helvétique de fixer des « critères relatifs notamment à un hébergement et à des soins respectueux des animaux, à l'accès à l'extérieur, à l'abattage et à la taille maximale des groupes par étable ». Des dispositions qui devaient être au moins équivalentes à celles du cahier des charges 2018 de Bio Suisse.

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