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Les producteurs de Bienvenue à la ferme se lancent dans le e-commerce

Avant la fin de l’année, les producteurs fermiers qui le souhaitent pourront être équipés d’un outil de vente en ligne, collectif ou individuel. Bienvenue à la ferme s’y intéresse de près.

La solution “Mes produits en ligne” pour vendre en direct par Internet était présentée lundi aux producteurs de Bienvenue à la ferme.
La solution “Mes produits en ligne” pour vendre en direct par Internet était présentée lundi aux producteurs de Bienvenue à la ferme.
© RSA

Vendre en ligne. La plupart des adhérents de Bienvenue à la ferme qui proposent de l’hébergement le font déjà. En revanche, presque aucun de ceux qui transforment leurs produits et pratiquent la vente directe ne dispose d’un site sur lequel on puisse commander et régler son panier. L’association s’est penchée sur le sujet et a présenté lors de sa dernière assemblée générale des solutions aussi pratiques qu’économiques, grâce à un outil mis au point par les chambres d’agriculture et baptisé “Mes produits en ligne”. En préambule, Dominique Dufayet, animatrice de Bienvenue, précise que la phase opérationnelle est déjà engagée dans quelques départements. C’est notamment le cas en Gironde, où le succès est tel, que les producteurs pour tenir le rythme imposé par les commandes, n’ont pu se rendre ce lundi à l’assemblée de Jussac. Succès encourageant au point que le président de l’association cantalienne voudrait le voir mis en place dans le Cantal avant la fin de l’année, sous une forme qui reste à déterminer.

Les options

Plusieurs options sont en effet envisageables. Il est ainsi possible pour un producteur fermier de créer son propre site Internet. Au prix de lancement de 240 euros (payé une fois pour toutes, au lieu de 320 euros dès 2014), l’adhérent devra ensuite voir avec son organisme bancaire pour mettre en place le paiement sécurisé en ligne et réserver un nom de domaine (nom du site) moyennant une trentaine d’euros annuels. Il est aussi envisageable de créer un site collectif par petits groupes, où l’internaute fait son marché. Il en coûte dans ce cas 360 euros par adhérent en profitant de l’offre de lancement (ou 480 euros dès 2014). Des tarifs plus élevés sont proposés à ceux qui n’adhèrent pas au réseau.  Si ce choix collectif est retenu, il est possible de créer un point de retrait unique, sur le principe de ce que les grandes surfaces mettent en place sous le nom de “drive”(1). La commande passée sur Internet, le client se rend sur un point de vente pour retirer ses produits préalablement préparés. Un autre principe, inspiré des ventes privées, propose un stock limité vendu sur une courte période (un panier complet, par exemple), permettant la maîtrise du rythme de production

Multi-sites, multi-cibles

Fort de ces quelques pistes, le Cantal lance donc une réflexion qui reçoit un accueil plutôt favorable : Patricia Masson, adhérente de Salers, estime même que “les prix proposés étant imbattables, on ne risque rien”... Pour avoir testé ce genre d’outil, elle qui avoue ne pas être une “pro de l’informatique” estime qu’après un travail un peu fastidieux au départ, les modifications et les personnalisations graphiques sont fluides, faciles et rapides. Alors... chiche ? renaud Saint-André (1) La marque “drive fermier” a été déposée par les chambres d’agriculture au profit des producteurs adhérents à Bienvenue à la ferme.

 

 

 

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

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