Les leviers pour mieux appliquer Égalim dans les cantines
Approvisionnement durable et de qualité, repas végétarien, réduction du gaspillage alimentaire... L'Ademe s'est penchée sur la mise en oeuvre des objectifs de la loi Égalim dans quinze cantines. Elle rend son analyse et ses recommandations.
L'Ademe (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a publié début mai le second volet de son étude sur les « freins et leviers pour une restauration scolaire plus durable ». L'agence a suivi quinze cantines pilotes pendant un an : des établissements primaires et secondaires, de milieu rural et urbain. L'objectif était d'évaluer leur progression dans la mise en oeuvre des objectifs de la loi Égalim - complétés par la loi Agec et la loi Climat (50 % de produits durables et de qualité dont 20 % de bio, réduction du gaspillage alimentaire, repas végétarien...) - et d'en tirer des recommandations. Sur les quinze établissements, un tiers « n'a quasiment pas progressé » ; la moitié est « notablement passée à l'action » et trois cantines « ont réalisé une transformation [...] pour se mettre en conformité avec la loi Égalim ou s'en rapprocher nettement ».
Premier constat des agents de l'Ademe : les cantines ne connaissent pas leur niveau d'avancement et la complexité de la loi Égalim ne les y aide pas. Outre des recommandations spécifiques à la gestion des cantines (utilisation de logiciels, formation du personnel, implication de l'équipe enseignante...), l'Ademe préconise de clarifier les textes de la loi Égalim afin de faciliter sa mise en oeuvre.