Les élus au chevet d’un monde agricole déboussolé
La 28e édition du Sommet de l’élevage de Clermont-Cournon s’est achevée, vendredi, avec un nombre de visiteurs record au compteur (96 000), dont de nombreux politiques.
Hormis en année d’élections, de mémoire de visiteurs du Sommet, jamais une édition n’avait été fréquentée par autant d’élus. Les sénateurs, membres de la Commission économique, emmenés par leur présidente Sophie Primas, ont ouvert le bal, mercredi matin. Au diapason des revendications professionnelles, la commission a martelé son opposition à une ratification par la France du traité de libre-échange avec le Canada (Ceta). À quelques jours de l’examen du texte au Sénat, cette position n’est pas dénuée d’intérêt. Le lendemain, à l’issue d’un débat houleux toujours sur le Ceta, qui a cristallisé les revendications syndicales FNSEA-JA autour d’un slogan « n’importons pas l’alimentation que nous ne voulons pas », les députés LaRem Roland Lescure et Jean-Baptiste Moreau ont été sortis par les éleveurs (voir page 4). Quant au ministre de l’Agriculture, il a consacré, la veille, un entretien de près de deux heures aux organisations syndicales, avant de poursuivre sa déambulation jusque tard dans la soirée. Pas d’annonces fracassantes, mais des positions qui rassurent sur certains sujets, et qui inquiètent sur d’autres.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1529, du 10 octobre 2019, en page 3.