Aller au contenu principal

Viande bovine
Les cotations doivent refléter la réalité du marché

La section bovine de la FRSEA Massif central a décidé de maintenir la pression concernant les cotations bovines et de surveiller de près l'origine de la viande dans les GMS.

Alors que l'offre en viande bovine est loin d'être exponentielle, le manque de viande commençant à se faire sentir sérieusement ici et là et alors que la demande est restée stable, les prix payés aux producteurs sont, depuis quelques semaines, relativement bas. Anormal, selon la section régionale bovine, pour qui les cotations ne veulent plus rien dire. « Elles ne reflètent plus l'état réel du marché », fustige Patrick Bénézit, président de la section régionale. Bien décidés à en découdre avec des chiffres, qui selon la loi de l'offre et de la demande, devraient monter, les éleveurs comptent bien reprendre le pouvoir dans les commissions de cotations, et regarder de près ce qui se passe aussi dans les grandes et moyennes surfaces (GMS).

 

Veille dans les magasins

« En effet, face à une offre insuffisante et pour éviter d'augmenter les prix, les GMS n'hésitent pas à faire appel à l'import, au risque de se mettre en faute par rapport aux normes européennes », explique Patrick Bénézit. La semaine dernière, des éleveurs du Cantal ont d'ailleurs alerté la direction départementale des fraudes, l'invitant à « vérifier » si la viande bovine d'origine brésilienne présente dans les linéaires d'une grande enseigne aurillacoise répondait bien aux mêmes exigences que les normes européennes. Résultat, en quelques heures seulement, la viande brésilienne avait disparu des rayons. Les agents de la répression des fraudes ne se sont définitivement pas déplacées pour rien, puisque la viande de provenance UE, ne mentionnant pas l'origine précise du pays, a elle aussi été retirée. La simple mention « UE » ne suffit pas pour être dans les clous de la réglementation. Le pays doit être mentionné, sauf que depuis quelques temps, les GMS semblent avoir pris leurs aises avec ce type de « détail ». « Ce type d'actions doit être renouvelée dans les départements. Nous devons faire toute la lumière sur des pratiques qui tirent le prix de nos produits vers le bas », estime un éleveur creusois. Si les tarifs de la viande n'augmentent pas, le risque est d'entraîner le prix du broutard à la baisse, et pour les éleveurs pas question d'imaginer ce scénario. L'heure est donc à la mobilisation.

Voici une photo qui a été prise lors d'une réunion de la section régionale bovine Auvergne - Limousin, dernièrement, à Aubière.

Qui côte ? Quoi ?

 

Si dans les semaines à venir les tarifs n'augmentent pas, les éleveurs renouvelleront la suspension des cotations viande bovine. Les commissions de cotations sont composées d'éleveurs, d'abatteurs et de personnels de l'administration (FranceAgrimer). En Auvergne et en Limousin, les cotations pour le « gras » sont établies par une commission qui se réunit à Limoges. Pour le « maigre », les cotations sont organisées par bassin de race : à Dijon pour le Charolais, à Limoges pour le Limousin et à Clermont-Ferrand pour les Aubrac, Salers et croisés Aubrac-Salers (voir aussi à la page suivante).

Les plus lus

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière