Aller au contenu principal

L’éloge à un collaborateur “presque” parfait

Après 35 ans de conseils et expertise, Gérard Magné, une référence en matière juridique, passe la main.

Gérard Magné : “J’ai exercé un métier qui m’a passionné parce que la Chambre d’agriculture occupe une place importante dans ce département”.
Gérard Magné : “J’ai exercé un métier qui m’a passionné parce que la Chambre d’agriculture occupe une place importante dans ce département”.
© P.Olivieri
“Ce qui définit Gérard, c’est une petite Chambre d’agriculture à lui tout seul ; c’est l’homme de tous les savoirs, l’homme qui sait rassurer les élus ; la définition du parfait collaborateur à un défaut près : tu préfères la caussenarde à la blanche du Massif central” : des éloges à la hauteur de l’estime réciproque devenue complicité et amitié qui lie le président de la Chambre d’agriculteur - éleveur de brebis pour mieux saisir l’allusion - à Gérard Magné, chef du pôle juridique, installation et territoires de l’institution consulaire qui a fait valoir fin mars ses droits à la retraite après 35 années d’implication.

Du “drôle de type”...

 

Des éloges qui n’avaient rien de circonstanciel et partagées par les collègues de ce “cette référence mondiale” - selon les termes de Louis-François Fontant - et, au-delà, par un parterre de responsables d’organisations agricoles, d’agents de différentes administrations, de collectivités, d’élus..., venus exprimer ce 20 avril leur reconnaissance à ce “sage” et interlocuteur de premier rang de tous les bénéficiaires de la Chambre d’agriculture : agriculteurs, propriétaires, groupements, coopératives, associations, collectivités, administrations, services de l’État, forestiers.. et chasseurs. Des missions conduites avec “professionnalisme, rigueur, efficacité, objectivité, sans juger mais en donnant les éléments de la décision, avec implication, engagement, avec l’esprit Chambre”, a loué à son tour Bernard Berthelier, directeur, qui, il y a quatre ans, a confié à Gérard Magné la sous-direction de l’établissement. Recruté en avril 1974 - à la veille d’une autre élection présidentielle - ce Lotois intègre le Centre de réalisation pour l’environnement agricole (Crea) en tant qu’agent spécialisé en tourisme et environnement. Un premier poste qui lui valut d’être regardé comme un “drôle de type” tant la préoccupation environnementale n’était alors considérée par certains guère mieux qu’une lubie de rêveurs parisiens. “J’ai pu constater le cheminement réalisé depuis par nos agriculteurs même s’il reste des progrès à faire”, a déclaré Gérard Magné. Avant d’évoquer son passage à la Chambre d’agriculture en 1977 au service juridique, ses discussions rugbystiques avec Pierre Taurand, alors son chef de service, et Paul Chanut, un autre pilier retraité de l’entité juridique. Puis les évolutions d’un service qui a étendu progressivement son giron et ses interventions bien au-delà de la seule chose agricole.

 

... au “démineur”

 

Trente cinq ans au cours desquels Gérard Magné a côtoyé cinq présidents et pu “voir la capacité des Cantaliens à travailler, créer, entreprendre, s’impliquer dans la défense de leur profession”, en mesurant aussi leur attachement à la terre. Celui qui a choisi d’oeuvrer au devenir de sa chère cité d’Espédaillac, est aussi revenu sur des dossiers marquants de sa carrière avec force d’anecdotes : les quotas laitiers, le projet de démantèlement de certains services de la Chambre d’agriculture, les projets routiers et notamment l’A75, le Pas de Compaing, les Estresses ; les élections aux Chambres d’agriculture, les sécheresses, les biens de section, l’intégration des missions et personnel de l’Adasea... L’occasion pour Louis-François Fontant de relever que Gérard Magné a aussi été l’homme des situations et dossiers délicats voire brûlants : “Il a eu un gros rôle de facilitateur de négociations avec des qualités de courtoisie et de fermeté” sans jamais perdre son enthousiasme. À tel point que le président a même songé sérieusement à mettre à profit cette expérience auprès des jeunes recrues de la Chambre d’agriculture.

 

 

 

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

 

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière