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Le projet alimentaire du Haut-Allier en bonne voie

Mercredi 9 février, les acteurs impliqués dans le projet alimentaire territorial du Haut-Allier se sont réunis à Langogne pour une journée technique consacrée à ce dossier.

Mercredi 9 février, les acteurs impliqués dans le projet alimentaire territorial du Haut-Allier se sont réunis à Langogne pour une journée technique consacrée à ce dossier.
Mercredi 9 février, les acteurs impliqués dans le projet alimentaire territorial du Haut-Allier se sont réunis à Langogne pour une journée technique consacrée à ce dossier.
© Marion Ghibaudo

Organisée par la cheffe de projet recrutée par la communauté de communes du Haut-Allier pour se consacrer à ce sujet, Cécile Piquemale, cette journée a permis de mettre autour de la table des agriculteurs et producteurs locaux, des acteurs du monde associatif, des restaurateurs et des nutritionnistes. Tous les partenaires du projet alimentaire territorial (PAT) étaient invités à cette journée technique. Ainsi que deux chercheurs associés au projet depuis le début : Laurent Rieutort, professeur au centre d'études et de recherches appliquées au massif central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles (Ceramac) à l'université de Clermont-Auvergne, et Salma Loudiyi, enseignante-chercheuse au département d'enseignement Territoires et sociétés à VetAgroSup. « Notre intérêt à accompagner ce type de projet est aussi pédagogique », a expliqué la chercheuse. Les collectivités territoriales, entre autres, s'adressent régulièrement au master dirigé par Laurent Rieutort pour « donner des projets collectifs. C'est-à-dire que ces collectivités ont une question (ndlr pour le PAT du Haut-Allier, le début de leur démarche a coïncidé avec une réflexion autour des outils de transformation, par exemple), ils s'adressent à nous, et un groupe d'étudiants suit ces questions ». Si la chercheuse se défend d'apporter des réponses définitives à ceux qui s'adressent à eux, la contribution des étudiants et des chercheurs permet d'ouvrir d'autres pistes de réflexion, des hypothèses et d'amener des outils de travail aux collectivités. « Nous venons en appui, par exemple à la démarche d'aide à la décision, mais ce n'est pas nous qui allons apporter les réponses ; les acteurs connaissent mieux leur terrain ». Pour Salma Loudiyi, réunir tous ces acteurs différents autour d'une même table a plusieurs intérêts, dont celui de construire la réflexion de l'efficacité du projet : « il ne suffit pas de se dire il faut, mais il faut aussi réfléchir à comment ça peut être efficace ». Pour la chercheuse, qui venait pour la première fois en Lozère, et qui s'est beaucoup penchée sur l'Auvergne Rhône-Alpes, si des spécificités émergent dans ces dossiers, liés aux territoires, des similarités se retrouvent aussi : « les questions de la logistique et de la production maraîchère sont parmi les sujets qui reviennent, par exemple ».

Définir l'alimentation durable

Dynamiques rurales, agriculture et aménagement rural : Salma Loudiyi et Laurent Rieutort, les deux chercheurs associés au projet sont tous deux directeurs de ce master, et font partie de l'unité de recherche UMR Territoires. C'est par ce biais qu'ils se sont intéressés au PAT du Haut-Allier. « Ma spécialité est de travailler sur la construction et la mise en oeuvre de ces politiques alimentaires territoriales, qui peuvent prendre plusieurs formes », a décrit Salma Loudiyi. « Le nombre de PAT émergents sur le territoire français a explosé avec le Plan de relance, parce que, ce qu'a révélé la pandémie, est une vulnérabilité du système alimentaire ». Une vulnérabilité qui se retrouve à tous les niveaux de la filière : main-d'oeuvre, production, distribution, etc. « C'est là où on a vu des collectivités territoriales venir répondre à ces besoins », selon la chercheuse, « et certaines se sont révélées comme un appui fort ».

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