Race charolaise
Le panache de la jeunesse pour défendre la race rustique
Réunie en assemblée générale à Moulins, l’Association nationale des jeunes éleveurs charolais (Ajec) rassemblait, samedi 11 mai dernier, les éleveurs de 16 à 35 ans.
Dix ans après Vichy, c’est à Moulins que les jeunes passionnés de la race charolaise se sont retrouvés. Davantage connue pour sa Super-finale que pour ses monuments, la belle endormie a dévoilé ses charmes au cours d’un week-end durant lequel les éleveurs ont pu découvrir la cité thermale sous un autre angle.
Des ventes à l’export plus favorables
C’est au cours de l’assemblée générale, tenue le samedi 11 mai dernier, sous la présidence de Julien Pluchaud, au lycée agricole de Neuvy, que les professionnels sont entrés dans le vif du sujet : « L’élevage a passé une année 2012 plus paisible que les années précédentes, avec des cours de la viande en hausse, mais également des charges en hausse, note celui qui présidait sa dernière assemblée générale (voir par ailleurs). Les ventes à l’export sont nettement plus favorables, avec des mesures sanitaires qui nous contraignent énormément ».
Hamlet, un taureau pour 45 élevages
L’une des raisons d’être de l’Ajec est l’achat annuel d’un taureau permettant aux nouveaux éleveurs d’acquérir de la bonne génétique à moindre coût. En 2012, c’est à la vente nationale du Marault qu’Hamlet, né au sein du Gaec Paroton dans la Creuse et frère de Dix de Der, champion à Paris en 2012 avait été acheté par l’association pour la somme de 12 500 euros. Quarante-cinq éleveurs ont choisi d’investir dans cet animal de haute génétique et ont, en échange, reçu des doses pour valoriser leur élevage. Hamlet, rentré en décembre dernier à la station de l’UCATRC à Lempdes a été vendu le 18 avril dernier à Guillaume Pornet, éleveur en Saône-et-Loire pour 4 630 euros.
[...]
La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 24 mai 2013.