Le lièvre : baisse de forme cette année
En lien avec les chasseurs locaux, des non chasseurs et des partenaires*, la fédération départementale des chasseurs de la Lozère effectue chaque printemps, des « comptages de nuit » pour dénombrer les populations de faune sauvage, dont le lièvre.
Une quarantaine de circuits de comptages (généralement entre 20 et 30 km) est établie sur l’ensemble de la Lozère. Le principe : une voiture par circuit qui prospecte à partir de la tombée de la nuit, en utilisant des phares à longue portée, pour identifier le maximum de lièvres dans les prairies, les champs et les landes. Ces circuits sont le plus souvent prospectés à deux reprises. L’objectif est d’arriver à un indice kilométrique (IK) c’est-à-dire le rapport entre le nombre de lièvres observés sur le nombre de kilomètres éclairés. L’intérêt n’est pas vraiment de déterminer une densité de lièvres sur tels et tels secteurs, mais surtout de voir l’évolution de cet indice au cours du temps.
Pour cette année 2017, la tendance est générale, diminution grosso modo de moitié par rapport à l’an dernier, sur tout le département. Voici respectivement, entre 2016 et 2017, l’évolution selon les secteurs : IK « Causse de Sauveterre » : 2,44 à 1,21 ; IK « Causse Méjean » : 2,45 à 1,81 ; IK sur la zone PGCA lièvre : 0,89 à 0,64 ; IK sur le GIC lièvre (Margeride) : 1,09 à 0,6.
Les causes sanitaires ont été immédiatement suspectées alors que le bilan écotoxicologique réalisé par la Fédération n’a rien montré d’inquiétant. En revanche, des conditions météorologiques défavorables, une part significative de lièvres adultes dans le tableau de chasse global (ex. plus de 5 000 lièvres en Lozère pour la saison 2015/2016) peuvent être à l’origine de cette diminution.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1410, du 18 mai 2017, en page 6.