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Le fonctionnement de l’assurance multirisques des récoltes

Pour faire face aux aléas climatiques, en réduire les conséquences économiques et protéger leurs outils de production, les agriculteurs doivent s’adapter ; la souscription d’une assurance multirisques climatique est l’un des principaux outils pour sécuriser financièrement les exploitations agricoles.

L’assurance multirisques des récoltes est un outil important pour assurer la sécurité financière des exploitations face aux aléas climatiques. Pour soutenir son développement, les pouvoirs publics prennent en charge une partie de la prime ou cotisation d’assurance, grâce à une subvention financée par le Fonds Européen agricole pour le développement rural (Feader). Tous les évènements climatiques, comme la foudre et la grêle, ne sont pas couverts par des contrats éligibles à cette subvention, mais peuvent être couverts par d’autres contrats d’assurance. L’indemnisation s’effectue sur la base d’une perte expertisable au moment de la récolte, qu’il y ait, ou non, une suite d’évènements climatiques. Des contrats d’assurance multirisques peuvent être proposés pour toutes les cultures et pour les prairies, sur l’ensemble du territoire français, mais certaines sociétés d’assurance proposent parfois des contrats pour certaines cultures ou région. En 2016, plus de 65 000 agriculteurs ont souscrit une assurance multirisques climatiques, soit 25,7 % de la SAU française, hors prairies. Il existe ainsi deux types de contrats subventionnables. Le premier est le contrat dit « par groupe de cultures », une indemnisation est versée pour chaque nature de récolte assurée, dès que la perte de production constatée suite au sinistre est supérieure au seuil du déclenchement.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1437, du 7 décembre 2017, en page 11.

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