Le Député doit appuyer le dossier sécheresse
Fin de semaine dernière, les représentants FDSEA, JA et Chambre d’agriculture sont allés rencontrer le Député, Michel Vergnier, pour évoquer le dossier sécheresse notamment.
C’est devant le Député Michel Vergnier que les élus FDSEA, JA et de la Chambre d’agriculture de la Creuse ont réitéré leur incompréhension et leur déception suite à l’ajournement du dossier de demande de reconnaissance du département en calamités agricoles. Si l’élu creusois et les représentants professionnels s’accordent sur le fait que le dossier sécheresse est complet et devrait faire l’objet d’une validation fin novembre lors de la prochaine Commission nationale, les syndicats et consulaires ont insisté sur la nécessité d’un versement le plus rapide possible des aides. Le Député s’est engagé à se faire l’écho de cette demande auprès du Ministère et à la défendre.
Profitant de cette rencontre, les responsables agricoles ont également évoqué la crise actuelle, les aspects environnementaux sur lesquels les agriculteurs attendent des applications concrètes des mesures annoncées le 3 septembre par le Premier Ministre, ou encore la mise en œuvre de la PAC ou la FCO. Sur ce dernier point, ils sont revenus sur la gestion calamiteuse de la crise sanitaire et ont rappelé que les éleveurs étaient fermement contre la vaccination du cheptel souche. Les agriculteurs attendent également la mise en place des indemnisations promises pour le temps supplémentaire passé par les animaux dans les fermes. Enfin, il faut travailler pour l’avenir en faisant déclasser dès que possible cette maladie.
Sur les avances de trésorerie, l’exclusion du dispositif des agriculteurs en procédure de redressement judiciaire a été soulevée. « Ces personnes ont déjà une balle dans le pied, il n’est pas nécessaire de leur en tirer une dans l’autre » a martelé Christian Arvis, secrétaire général de la FDSEA.
En conclusion, les élus professionnels ont rappelé la tension extrême qui règne dans les campagnes. Le président de la FDSEA, Pascal Lerousseau, a prévenu du « risque de voir partir les agriculteurs seuls en action et de ne pas gérer certains débordements ». Le ton est donné.