Aller au contenu principal

« Le consommateur moyen n’existe pas »

Les attentes et le comportement du consommateur face au produit viande ont évolué. Un casse-tête pour la filière qui doit composer avec des postures très diverses.

Pierre Sans décrypte les comportements des consommateurs face au produit viande.
Pierre Sans décrypte les comportements des consommateurs face au produit viande.
© C.Rolle – Auvergne Agricole

Lundi 14 mai au soir, dans le cadre du dispositif Ville apprenante Unesco dans lequel est impliquée la municipalité de Clermont-Ferrand, l’Inra proposait une conférence sur l’évolution de la consommation de viande. Pierre Sans, docteur vétérinaire, professeur de l’unité alimentation et sciences sociales de l’Inra dévoilait son analyse.
C’est un fait, la consommation de viande (toutes espèces confondues : bovin, ovin, porc, volaille et cheval) a bel et bien évolué en l’espace d’un demi-siècle. Elle a progressé fortement jusque dans les années 90 avant de se stabiliser voire diminuer. Ainsi, dans les années 1970, la consommation de viande était de 50,5 kgec* par habitant et par an. En 1998, elle atteint le sommet des 94 kgec par habitant et par an avant de redescendre en 2010 autour de 84 kgec de viande consommée par habitant. « Une décroissance rapide », selon Pierre Sans, qui touche particulièrement les espèces bovine et ovine au profit notamment de l’augmentation des produits volailles. Ces évolutions tiennent avant tout au prix et au revenu, « c’est une constante au niveau mondial : quand le pouvoir d’achat augmente, la consommation de protéines animales augmente par rapport aux protéines végétales », précise Pierre Sans. Le prix intervient également puisqu’un prix jugé « favorable » comme celui de la volaille joue sur la consommation. La démographie – à travers les phénomènes de croissance et de décroissance, l’âge de la population, la taille des ménages – ainsi que les valeurs et les attitudes portées par les consommateurs, agissent également sur l’évolution de la consommation de produits carnés.

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1461, du 24 mai 2018, en page 6.

Les plus lus

Dorine Pouderoux
Dorine Pouderoux dans le rôle d'Esmeralda dans le "Bossu de Notre-Dame"

La jeune Murataise Dorine Pouderoux interprète Esmeralda dans “Le bossu de Notre-Dame” actuellement au théâtre de la…

Groupe de jeunes gens en visite à Rungis, revêtus de blouse de protection
Devenir agriculteur : bien plus qu’une question de production...

Dix futurs installés ont suivi la formation Devenir chef d'exploitation agricole des Jeunes agriculteurs du Cantal : dix jours…

Revalorisation des pensions, retraite minimum à 85% du SMIC, équité des droits...Les retraités agricoles ne baissent pas les armes

Depuis l'annonce du gel de six mois de la revalorisation des retraites, les responsables de la section régionale des anciens…

Tournée d'IA le dimanche : un accord trouvé entre la direction d'Altitude et les inséminateurs

Les tournées d'insémination pourraient reprendre le dimanche à compter du 24 novembre prochain, annonce la direction du groupe…

Ville vue du ciel inondée avec de l'eau entre les maisos-ns
Cantal : il n'y a pas que le ciel qui peut nous tomber sur la tête...

Une exposition visible aux Archives départementales relate et illustre les principaux risques naturels auxquels l’État et ses…

Jeune femme caresse le museau d'une vache dans un pré.
Et si vous compreniez mieux vos vaches pour gagner en confort et sécurité ?

L'accident en élevage ne doit pas tout au "pas de chance". Mieux comprendre le fonctionnement de ses bovins permet d'éviter…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière