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Le compteur connecté objet des réunions locales FDCuma

Lors de ses 6 réunions de secteur, programmées mi-décembre, la FDCuma s’intéresse au compteur connecté pour vous aider à mieux gérer votre parc matériel.

Karnott associe un compteur connecté à une application simple et innovante, pour gérer un parc matériel.
Karnott associe un compteur connecté à une application simple et innovante, pour gérer un parc matériel.
© Karnott

Distances, surfaces, temps, laissez désormais, le compteur connecté s’en charger. Un petit boîtier est aimanté sur n’importe quel type de matériel et, sensible aux vibrations, se met en action dès utilisation de l’outil. Le suivi du matériel est alors réalisé en temps réel. C’est cette nouveauté, le compteur connecté, que la Fédération des Cuma de Haute-Loire vous invite à découvrir lors de 6 réunions locales organisées sur le département mi-décembre (voir encadré).
Marlène Brisse, animatrice à la FDCuma 43, a participé, avec ses collègues, à une présentation de cet outil lors du Sommet de l’Élevage à Cournon puis lors d’un déplacement de la commerciale au Puy. Elle nous explique l’intérêt d’un tel équipement pour les Cuma du département. «C’est un outil qui permet de suivre le parc matériel de la Cuma à l’instant T et d’en avoir une trace. Souvent les sources de conflits naissent au moment de la facturation, sur des désaccords quant aux temps de travaux, à l’utilisation des matériels et aux éventuelles casses. Avec ce logiciel, tout est tracé et enregistré, ce qui limite les différents de ce type».
L’outil a 2 ans
Explications. Karnott, entreprise française située dans le Nord de la France, a créé un compteur connecté à une application innovante pour gérer un parc de matériel et le suivi des travaux. Cet outil existe depuis 2 ans et a valu à l’entreprise une médaille de bronze lors des Innovation Awards au SIMA 2019.
C’est tout simple. Le compteur connecté est équipé d’une batterie, d’une carte Sim et d’une carte mémoire pour assurer l’autonomie en zone blanche. Ce compteur aimanté est simplement placé sur l’outil tel un mouchard. Il est connecté à un logiciel vers lequel il envoie toutes les données enregistrées. Celles-ci sont alors disponibles et permettent de localiser le matériel et savoir ainsi s’il est au travail ou non, combien de temps il est en activité, sur quelle surface, où… Tout le parc matériel, à condition que chaque outil soit équipé d’un compteur, est visualisable d’un coup d’oeil ; voilà qui simplifie le travail des responsables de matériels.
Bien sûr, en amont, un important travail de paramétrage est nécessaire comme notamment entrer le parcellaire de tous les adhérents de la Cuma ; une phase de travail longue et fastidieuse mais nécessaire pour optimiser l’investissement dans ce  nouvel outil. 
Le compteur ne fait que relever les activités réalisées, mais ensuite le logiciel Karnott permet d’extrapoler les données pour aller jusqu’à la facturation. Et même, souligne l’animatrice, un autre logiciel Mycuma.fr peut permettre de réaliser en ligne, plannings et travaux pour chaque matériel.
Côté investissement, le compteur connecté est assez cher, 349 €, et il faut évidement envisager l’achat de plusieurs compteurs en fonction des matériels dont dispose la Cuma. Même s’il n’est pas nécessaire d’avoir un compteur par matériel puisque tous les outils ne sont pas utilisés en même temps. Le prix de l’abonnement au logiciel Karnott, 30 € est dégressif en fonction du nombre de boîtiers achetés. Pour être complets, ajoutons que le logiciel mycuma.fr coûte 230 € par an.
Le compteur connecté et son logiciel de gestion du parc matériel est actuellement en phase de test. En Haute-Loire, la Cuma d’Ally Mercoeur a investi dans 2 boîtiers au printemps 2019 mais n’a pas encore suffisamment de recul pour en faire un bilan. Pour en savoir plus sur ce nouvel outil, rendez-vous dans une des 6 réunions de secteur organisées par la FDCUMA.

6 réunions de secteurs
6 réunions sur 3 jours, organisées par la FDCuma autour du nouvel outil, le compteur connecté :
• le 10 décembre à Saint Paulien et Saugues,
• le 11 décembre à Lantriac et Brioude,
• le 12 décembre à Costaros et Monistrol/Loire.

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