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L’avenir de l’Aubrac se joue-t-il à l’Est ?

Cet été, 70 génisses pleines et un taureau ont pris la direction de la Lituanie. Un marché en pleine expansion, avec des éleveurs fortement intéressés par le savoir-faire français.

Soixante-dix génisses pleines et un taureau ont pris la direction de la Lituanie. Depuis une dizaine d’années, les pays de l’Est repensent leur élevage et s’inspirent des territoires de la race Aubrac.
Soixante-dix génisses pleines et un taureau ont pris la direction de la Lituanie. Depuis une dizaine d’années, les pays de l’Est repensent leur élevage et s’inspirent des territoires de la race Aubrac.
© M. Varnieu

Mardi matin, en attendant d’être chargées dans le camion du transporteur polonais, une trentaine d’Aubrac* profitent une dernière fois des pluies cantaliennes sur l’exploitation de Michel Bos à Cropières de Raulhac (Cantal). Les espaces verts du Carladès et la vie de château, c’est terminé pour elles. Direction la Lituanie. Une trentaine de leurs congénères ont déjà fait le chemin il y a environ deux semaines et après trois jours de voyage et pas loin de 3 000 km parcourus, elles les retrouveront.

Service après-vente
Ces jeunes Aubrac partent pleines, et devraient vêler juste après Noël. Pour Michel Bos, éleveur sélectionneur installé depuis 1977, vendre à l’étranger représente un « bon débouché » dans une filière « qui tourne un peu en rond » : « Beaucoup se mettent à l’Aubrac avec des veaux mâles qui se vendent 2 F de plus au kilo. Mais plus il y a de monde, moins il y a de marché… Alors, même si pour vendre il faut accepter des concessions, le marché s’ouvre et on essaye de le satisfaire. »

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1422, du 24 août 2017, en page 6.

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