L´aubrac met l´accent sur l´international
Les évolutions de sélection et la commercialisation étaient au coeur des débats de l´assemblée générale du syndicat des éleveurs aubrac du Cantal.
eudi 8 décembre, les adhérents du syndicat départemental des éleveurs aubrac du Cantal ont bravé la neige et les routes verglacées pour participer à leur assemblée générale chez l´un des leurs, à la Sagnette de Paulhac. Le président Michel Bos a tenu à féliciter publiquement les jeunes des établissements d´enseignement professionnel qui, la veille, participaient au concours de jugement de bétail et notamment ceux qui pointaient des aubracs. Le syndicat a contribué à la promotion de la race et des élevages tout au long de l´année écoulée : fête des tersons à Pierrefort, Festa del Païs à Saint-Flour, concours départemental aubrac dans la cité du Vent avec organisation d´une vente aux enchères d´animaux primés, comice intercantonal de Saint-Flour, Sommet de l´élevage à Cournon et salons de Villepinte et de Paris.
IBR obligatoire
Plusieurs réunions de travail ont également jalonné l´année avec des rencontres au Conseil général du Cantal afin de modifier la convention pour la valorisation signée pour trois ans entre le syndicat et le Département. Il a été également question de la certification IBR avec le Groupement départemental sanitaire et le laboratoire d´analyse. La certification sera obligatoire en 2007. "L´Aveyron et la Lozère anticipent dès cette année", a précisé en assemblée générale, Jacques Renoux, directeur de l´Union Aubrac. Comme le contrôle de croissance, il s´agit d´un élément pris en considération au niveau de la commercialisation. Celui-ci est revenu lors de son intervention sur la situation générale de la race. Le cheptel augmente toujours mais surtout hors du berceau. L´Union compte 546 adhérents dont 127 dans le Cantal, désormais le département le moins représenté des trois du berceau de race alors qu´il était le premier il y a quelques années. En revanche, le cheptel du Cantal augmente en moyenne d´une vache par an et par exploitation depuis 1999 pour atteindre le chiffre de 59 par cheptel. "Il est important que les effectifs ne diminuent pas, notamment pour l´exportation vers l´Italie en offrant le plus large choix possible d´animaux", confiait Jacques Renoux. Le département compte 95 taureaux inscrits. Cependant, l´Union note la faiblesse du taux de croisement aubrac-charolais chez les Cantaliens : 18 % contre 25 % en moyenne et 27 % en Lozère.
Un GIE en projet
Sur le terrain, des réunions de secteurs seront proposées dans les prochains mois. C´est une volonté de l´Union de rester ainsi en contact avec la base. Sur le Cantal, trois réunions sont prévues à Anterrieux, Pierrefort et Aurillac. "Nous y aborderons des sujets ciblés comme les orientations à donner à la race, en lien avec la réflexion menée sur la station de sélection et les animaux à y privilégier, annonçait Michel Bos. Un autre sujet sera abordé : la constitution d´un Groupement d´intérêt économique (GIE) avec les éleveurs, les groupements et les négociants afin d´améliorer la commercialisation et le service après vente des animaux et de la génétique, en particulier à l´international. "Nous devons reprendre ce travail et rechercher de nouveaux clients", indiquait Jacques Renoux. Celui-ci faisait part des incidences de la loi d´orientation agricole et les changements qui interviendront dans les prochaines années sur le dispositif génétique français. La baisse des soutiens entraînera un resserrement de la sélection dans chaque race.
IBR obligatoire
Plusieurs réunions de travail ont également jalonné l´année avec des rencontres au Conseil général du Cantal afin de modifier la convention pour la valorisation signée pour trois ans entre le syndicat et le Département. Il a été également question de la certification IBR avec le Groupement départemental sanitaire et le laboratoire d´analyse. La certification sera obligatoire en 2007. "L´Aveyron et la Lozère anticipent dès cette année", a précisé en assemblée générale, Jacques Renoux, directeur de l´Union Aubrac. Comme le contrôle de croissance, il s´agit d´un élément pris en considération au niveau de la commercialisation. Celui-ci est revenu lors de son intervention sur la situation générale de la race. Le cheptel augmente toujours mais surtout hors du berceau. L´Union compte 546 adhérents dont 127 dans le Cantal, désormais le département le moins représenté des trois du berceau de race alors qu´il était le premier il y a quelques années. En revanche, le cheptel du Cantal augmente en moyenne d´une vache par an et par exploitation depuis 1999 pour atteindre le chiffre de 59 par cheptel. "Il est important que les effectifs ne diminuent pas, notamment pour l´exportation vers l´Italie en offrant le plus large choix possible d´animaux", confiait Jacques Renoux. Le département compte 95 taureaux inscrits. Cependant, l´Union note la faiblesse du taux de croisement aubrac-charolais chez les Cantaliens : 18 % contre 25 % en moyenne et 27 % en Lozère.
Un GIE en projet
Sur le terrain, des réunions de secteurs seront proposées dans les prochains mois. C´est une volonté de l´Union de rester ainsi en contact avec la base. Sur le Cantal, trois réunions sont prévues à Anterrieux, Pierrefort et Aurillac. "Nous y aborderons des sujets ciblés comme les orientations à donner à la race, en lien avec la réflexion menée sur la station de sélection et les animaux à y privilégier, annonçait Michel Bos. Un autre sujet sera abordé : la constitution d´un Groupement d´intérêt économique (GIE) avec les éleveurs, les groupements et les négociants afin d´améliorer la commercialisation et le service après vente des animaux et de la génétique, en particulier à l´international. "Nous devons reprendre ce travail et rechercher de nouveaux clients", indiquait Jacques Renoux. Celui-ci faisait part des incidences de la loi d´orientation agricole et les changements qui interviendront dans les prochaines années sur le dispositif génétique français. La baisse des soutiens entraînera un resserrement de la sélection dans chaque race.