La santé cantalienne réussit ses examens
Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé était dans le Cantal lundi. Résultat : 3 M€ pour Mauriac, avis favorable pour un bloc opératoire et un deuxième IRM à Aurillac.
Complémentarité public/privé
“C’est une visite qui aurait dû avoir lieu l’an dernier, mais mon agenda gouvernemental ne m’a pas permis de venir. Elle a simplement été décalée, annonçait d’entrée Xavier Bertrand au CH Henri-Mondor. Je suis ici car avec les urgences, la psychiatrie ou encore l’espace médico-chirurgical, ce sont plus de 6,5 M€ que l’État a mis dans ces restaurations. Et c’est normal”. Et de poursuivre : “On note ici toute l’importance de l’aménagement du territoire et les efforts sont donc légitimes. L’exemple de la coronarographie permet désormais à certains patients d’être pris en charge sur place et non plus de se rendre à Clermont”. Investir, cela passe forcément par un œil très attentif sur les projets d’établissements. Ainsi celui du bloc opératoire, et de la chirurgie ambulatoire, a été fortement apprécié. “C’est l’avenir. Je vous encourage à poursuivre dans cette direction”, déclarait Xavier Bertrand avant d’inviter les professionnels à se réunir et faire le point sur les besoins. Une demi-heure plus tard, il donnait “le feu vert pour le bloc opératoire et la chirurgie ambulatoire. Je confirmerai cela d’ici 15 jours à Vincent Descœur”, le député cantalien qui l’a accompagné toute la journée. Mais avant de rejoindre le CMC, il tenait également à préciser : “Les absents ont toujours tort. Je ne sais pas pourquoi le président du conseil de surveillance (Alain Calmette) n’est pas là. Est-ce une bouderie ? Si c’est le cas, c’est ridicule. Je le répète, la santé n’est pas un enjeu de Gauche ou de Droite”. Puis d’enchaîner sur les manifestants qui l’ont accueilli à son arrivée. “Ceux qui étaient là aujourd’hui ne sont venus que pour manifester (pointant du doigt la CGT). Ils n’ont jamais demandé audience, ce qui n’est pas le cas de FO et de la CFDT que nous avons reçus et qui ont fait du syndicalisme et non de la politique”. Fin de parenthèse. Le ministre a insisté sur le fait que s’il pouvait aider, il le faisait “dans le sens où c’est utile au territoire. En tant que ministre, je me dois de prendre en compte les spécificités géographiques d’un département comme le Cantal. Et si je peux me permettre de faire des annonces, c’est parce qu’ici, en plus, il n’y a pas de guerre de tranchées entre le public et le privé”. Il l’a répété au CMC en louant les investissements réalisés depuis sa dernière venue en 2006 (médecine nucléaire, hémodialyse, gynécologie, pôle cancérologie...). À la demande de projets futurs (Tepscan, IRM), le ministre a confirmé la nécessité “d’une deuxième IRM sur le Cantal. Où et comment, c’est à vous d’en discuter”. Rien en revanche sur le Tepscan.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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