Aller au contenu principal

La saison 2020 du Fin Gras est lancée !

Le 27 janvier, les acteurs de la filière, producteurs, bouchers et restaurateurs, étaient invités à participer au lancement de la saison 2020 du Fin Gras du Mézenc. La viande d’exception revient dans nos assiettes !

La saison Fin Gras du Mézenc a officiellement démarré le 27 janvier à Chaudeyrolles.
La saison Fin Gras du Mézenc a officiellement démarré le 27 janvier à Chaudeyrolles.
© © HLP

C’est le retour du Fin Gras du Mézenc. Le 27 janvier, l’association Fin Gras du Mézenc organisait une journée spéciale de découverte de l’AOP à l’occasion du lancement de la saison de commercialisation pour l’année 2020.
Les acteurs de la filière avaient rendez-vous à Chaudeyrolles, siège du Fin Gras, où deux élevages ont ouvert leurs portes pour l’occasion.

1250 animaux prévus en Fin Gras du Mézenc
Le nombre d’animaux fin Gras du Mézenc augmente d’année en année. En 2020, ce sont environ 1250 génisses et boeufs qui sont annoncés pour l’abattage au cours de la saison 2020, entre le 1er février et le 31 mai. En 2019, 1170 animaux avaient été commercialisés en AOP. L’association Fin Gras du Mézenc estime la progression du nombre d’animaux à 6%.
Les 1250 animaux engraissés (dont une vingtaine de boeufs), émanent de 97 exploitations contre 100 en 2019.
Côté aval, les animaux Fin Gras seront vendus dans 150 boucheries durant toute la saison ou de manière occasionnelle. De plus en plus de bouchers semblent intéressés par la démarche puisque cette année le Fin Gras se trouvera présent dans 15 boucheries supplémentaires.
Les restaurateurs demeurent également très impliqués dans la démarche ; ils sont 50 à sublimer et à servir du Fin Gras sur leurs tables.

Un consommateur séduit par cette viande AOP
Le Fin Gras du Mézenc séduit sans conteste le consommateur. “La demande se maintient, les consommateurs l’attendent. Le Fin Gras est un produit d’ici et lorsque l’on achète cette viande AOP, on impacte directement le territoire et ça les consommateurs en sont conscients !” explique le président de l’association Fin Gras du Mézenc Bernard Bonnefoy.
Les bouchers présents à Chaudeyrolles en ce 27 janvier, attestaient tous du succès de cette viande auprès de leurs clients ; à l’image de Brice Pellevoisin, boucher au Puy, qui commercialise entre 35 et 40 animaux Fin Gras du Mézenc chaque saison. Cette année, ce boucher s’apprête à vendre ses morceaux de Fin Gras emballés dans un papier spécialement conçu à l’effigie de l’AOP et sur lequel il a apposé son logo... Une manière de se démarquer et surtout d’assurer la promotion de l’AOP sur les lieux de vente. Une bonne idée à suivre !
Pour ce spécialiste de la viande, “le Fin Gras du Mézenc ne peut être comparé à du boeuf traditionnel. Tout est dans le goût. Les animaux sont plus âgés (34 mois d’âge à l’abattage en moyenne pour les animaux Fin Gras), ce qui donne encore plus de goût à la viande”. Si l’âge d’abattage est important, pour Brice Pellevoisin, la maturation de la viande l’est certainement tout autant. Ce dernier préconise une maturation minimale de cinq semaines avant de consommer.
Les restaurateurs eux aussi ont bien saisi toutes les qualités de cette viande et savent la mettre en valeur tout au long de la saison. “Dans le Fin Gras, on parle de morceaux nobles et de pièces paysannes et non de bas morceaux...” souligne Bernard Bonnefoy.
Une moyenne de 10 animaux Fin Gras par exploitation
Du côté des producteurs, on note le même engouement pour le Fin Gras du Mézenc. Si par le passé, les exploitations produisaient en moyenne entre 4 et 5 animaux Fin Gras sur la saison, on arrive aujourd’hui à 10 animaux. Et la valorisation que permet d’obtenir l’AOP n’est bien sûr pas étrangère à cet engouement : “Un animal Fin Gras se vend entre entre 20 et 30% plus cher” confirme le président de l’association.

Les plus lus

Crâne de veau au milieu d'un pré
Des veaux proies ou charognes du vautour à Trizac ?

Deux veaux robustes dont il ne reste guère que le squelette entouré de plumes : à Trizac, les éleveurs peinent à croire à du…

Une homme debout dans une étable avec des veaux
Géobiologie : « Que ce soit invisible ne signifie pas que ça n'existe pas ! »

À Saint-Diery, Patrice Chassard, producteur de Saint-Nectaire, s'est formé à la géobiologie après plusieurs expériences…

Plusieurs brebis parquées sur une montagne.
“Avec la FCO, on se sent plus démunis que face au loup”

Comme d’autres élevages ovins du Cantal, les Champaix ont perdu en quelques jours plusieurs bêtes sur le Cézallier. 

FCO : « Ça explose partout, il nous faut des vaccins et vite »

Qu’il s’agisse des sérotypes 8 ou 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO), les pouvoirs publics n’ont pas su anticiper la…

Un homme et une femme sourient
Finales de labour : le mot des JA 63

Le président des Jeunes agriculteurs du Puy-de-Dôme et la présidente des JA du canton de Riom, organisateurs des finales…

Territoire Viande : des pros de la cheville

Créée en 2013 par Simon Fric, l’entreprise naucelloise est un acteur reconnu du commerce de gros et demi-gros positionné sur…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière