La question de la parité met en émoi
Alors qu’une plus forte représentativité entre les hommes et femmes est désormais obligatoire au sein des chambres d’agriculture, le débat est toujours d’actualité au sein de la FNSEA. Cette possible future obligation ne met pas toutes les femmes d’accord au sein du syndicat.
Lors des élections de 2013, les chambres d’agriculture ont anticipé l’adoption de la loi sur l’égalité homme-femme en élaborant des listes mixtes. Depuis, au moins une femme sur trois candidats est représentée au sein des conseils d’administration. Dans le milieu agricole, la perception des femmes a beaucoup évolué ces dernières décennies. « Aujourd’hui, elles choisissent d’être agricultrices », s’était exprimée Christiane Lambert, peu de temps après avoir été élue à la tête du syndicat majoritaire agricole. Sous-entendu : ce n’était pas le cas avant. « De ce point de vue, il y a eu une réelle progression. Aujourd’hui, on n’est plus « les femmes de… » mais agricultrices à part entière », remarque Sandie Marthoud, secrétaire générale de la FDSEA de l’Ain. Après « l’ère Beulin », l’élection d’une femme à la présidence de la FNSEA a marqué un véritable tournant, là où les hommes ont toujours été très présents. Le manque de femmes au sein de ses commissions, de ses conseils d’administration et de ses bureaux départementaux et régionaux, n’est un secret pour personne.