La profession agricole fait avancer ses dossiers au ministère
Une délégation de responsables professionnels cantaliens a été reçue le 10 octobre au ministère de l’Agriculture. Elle revient avec le sentiment d’avoir fait avancer certains dossiers.

La délégation cantalienne à sa sortie des locaux du ministère, où elle a été reçue par trois conseillers du ministre.
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L'Union du Cantal
Mardi 10 octobre, une délégation composée de Patrick Escure, président de la FDSEA, Julien Fau, président des Jeunes agriculteurs, Louis-François Fontant, président de la Chambre d’agriculture, Patrick Bénezit, membre du bureau de la FNB (Fédération nationale bovine), Michel Lacoste, administrateur de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) et David Noyer, directeur de la FDSEA, a été reçue au ministère de l’Agriculture à Paris. L’entretien avec trois conseillers du ministre s’est déroulé en présence d’Alain Marleix, député du Cantal et rapporteur du budget de l’agriculture à l’Assemblée nationale. “Nous avions beaucoup de dossiers à présenter, avec des spécificités à faire valoir. Nous avons le sentiment d’avoir été écoutés, d’avoir éclairci quelques malentendus, ce qui devrait permettre d’obtenir des avancées sur certaines des questions qui nous préoccupent », commente Patrick Escure.
Prime à l’herbe : réévaluer les besoins
Espoir de dénouement favorable d’abord pour ce qui concerne le problème du financement de la PHAE (Prime herbagère agro-environnementale). “Le ministère estime que les crédits prévus seront suffisants pour servir les hectares éligibles à la PHAE. Nous lui avons démontré que ce ne serait pas le cas, et que l’enveloppe annoncée ne tenait en fait pas compte des agriculteurs qui bénéficient de mesures herbagères au travers d’un CTE (Contrat territorial d’exploitation”, explique le président de la FDSEA. Les conseillers du ministre se seraient engagés à demander une expertise pour réévaluer précisément les besoins en fonction de ces données. La délégation s’est ensuite inquiété de l’insuffisance des crédits affectés au “plan bâtiment”, qui connaît un gros succès dans le Cantal. “Les services du ministère se sont engagés à résorber la file d’attente pour les dossiers déposés en 2005”, indique Patrick Escure. “Nous avons aussi évoqué les difficultés rencontrées par les jeunes agriculteurs qui, à cause des délais imposés par les files d’attente, perdent parfois le bénéfice de la majoration de 10 % sur les crédits du plan bâtiment. Il semblerait que l’on puisse trouver des solutions au niveau régional pour traiter ces dossiers en priorité”, complète Julien Fau, président des JA.
Faire plus sur les ICHN
Au titre de la politique de la montagne, la délégation a fait remarquer que, malgré l’annonce d’une majoration des ICHN (Indemnités compensatoires de handicaps naturels) de 5 % en 2007, le compte n’y est pas. “Nous avons demandé que le pourcentage de revalorisation soit porté de 5 à 10 % en 2007, avec l’espoir que le rapporteur du budget de l’agriculture nous soutienne pour l’obtenir”, confie Patrick Escure. Les responsables professionnels ont par ailleurs plaidé pour la suppression du principe de “l’écrêtement”, qui conduit à plafonner l’ICHN. Ils ont encore dénoncé la suppression des prêts bonifiés pour investissement dans le programme 2007-2013. Faisant valoir les besoins de modernisation de l’agriculture départementale, ils ont réclamé le maintien des taux bonifiés en zone de montagne. La délégation est revenue sur la sécheresse, en souhaitant que les taux de perte fourragère constatés par la commission d’enquête soient retenus. Et que l’enveloppe soit majorée pour les zones qui ont fait l’objet de plusieurs sécheresses successives. Sachant que le dossier du Cantal n’a pas encore été examiné par la commission nationale des calamités agricoles.
Prime à l’herbe : réévaluer les besoins
Espoir de dénouement favorable d’abord pour ce qui concerne le problème du financement de la PHAE (Prime herbagère agro-environnementale). “Le ministère estime que les crédits prévus seront suffisants pour servir les hectares éligibles à la PHAE. Nous lui avons démontré que ce ne serait pas le cas, et que l’enveloppe annoncée ne tenait en fait pas compte des agriculteurs qui bénéficient de mesures herbagères au travers d’un CTE (Contrat territorial d’exploitation”, explique le président de la FDSEA. Les conseillers du ministre se seraient engagés à demander une expertise pour réévaluer précisément les besoins en fonction de ces données. La délégation s’est ensuite inquiété de l’insuffisance des crédits affectés au “plan bâtiment”, qui connaît un gros succès dans le Cantal. “Les services du ministère se sont engagés à résorber la file d’attente pour les dossiers déposés en 2005”, indique Patrick Escure. “Nous avons aussi évoqué les difficultés rencontrées par les jeunes agriculteurs qui, à cause des délais imposés par les files d’attente, perdent parfois le bénéfice de la majoration de 10 % sur les crédits du plan bâtiment. Il semblerait que l’on puisse trouver des solutions au niveau régional pour traiter ces dossiers en priorité”, complète Julien Fau, président des JA.
Faire plus sur les ICHN
Au titre de la politique de la montagne, la délégation a fait remarquer que, malgré l’annonce d’une majoration des ICHN (Indemnités compensatoires de handicaps naturels) de 5 % en 2007, le compte n’y est pas. “Nous avons demandé que le pourcentage de revalorisation soit porté de 5 à 10 % en 2007, avec l’espoir que le rapporteur du budget de l’agriculture nous soutienne pour l’obtenir”, confie Patrick Escure. Les responsables professionnels ont par ailleurs plaidé pour la suppression du principe de “l’écrêtement”, qui conduit à plafonner l’ICHN. Ils ont encore dénoncé la suppression des prêts bonifiés pour investissement dans le programme 2007-2013. Faisant valoir les besoins de modernisation de l’agriculture départementale, ils ont réclamé le maintien des taux bonifiés en zone de montagne. La délégation est revenue sur la sécheresse, en souhaitant que les taux de perte fourragère constatés par la commission d’enquête soient retenus. Et que l’enveloppe soit majorée pour les zones qui ont fait l’objet de plusieurs sécheresses successives. Sachant que le dossier du Cantal n’a pas encore été examiné par la commission nationale des calamités agricoles.