La pluie a fait son retour en Limagne
Les niveaux de précipitations en Limagne varient selon les
secteurs.
Si durant les mois d’automne 2019 la plaine de la Limagne a été arrosée « presque normalement », elle est ensuite entrée dans une période sèche avec un début de printemps marqué par une forte sécheresse.
Depuis janvier 2020, la situation pluviométrique en Limagne se découpe en 3 phases :
- De janvier au 15 mars, il est tombé entre 30 et 35 mm de pluie dans le secteur sud, y compris à Aulnat. Sur le secteur nord : entre 50 et 60 mm. Soit des niveaux de précipitations à peu près identiques à ceux de 2019 sur la même période.
- Du 15 mars au 18 avril, la Limagne s’installe dans une période de forte sécheresse. Les niveaux de pluie s’échelonnent selon les secteurs entre 0 et 15 mm maximum ; 5mm à Aulnat, 3mm à Issoire…autant dire rien ! En comparaison avec 2019, sur le même mois il était tombé 30 mm à Aulnat.
- Du 18 avril à aujourd’hui (ndlr : 19/05) : la période correspond au retour de la pluie. De 100 à 110 mm dans le secteur nord de la Limagne avec des pointes à 120-140 mm dans certains secteurs (80 mm à Aulnat). Du côté d’Issoire et Plauzat (secteur sud) les niveaux varient avec une moyenne de 60mm ; ce qui est mieux qu’en 2019 (45mm)
Quid du SEP et Naussac ?
Un automne pluvieux et le retour des précipitations autour du 18 avril ont permis le remplissage du barrage du SEP. Son niveau est aujourd’hui supérieur à 4,5 Mm3 pour 4,7 Mm3 de capacité. L’an passé à même période, il était seulement à 1,4 Mm3. Une situation qui augure une bonne campagne pour l’irrigation.
Du côté de Naussac, à la fin de la campagne d’étiage 2019, le remplissage de la retenue était de 46,4% (environ 86 Mm3), par rapport au remplissage maximal de 185 Mm3. En date du 7 avril 2020, Naussac a atteint 94% de son remplissage maximal avec un stockage d’environ 173 Mm3 ; « soit un niveau supérieur au taux moyen de remplissage en début de campagne de soutien d’étiage » selon un communiqué de l’Etablissement Public Loire. « Le remplissage continue de s’effectuer, principalement par dérivation de la rivière du Chapeauroux, avec une perspective de remplissage total selon un scénario « moyen » (statistiques de débits mensuels observés pour les mois d’avril à mai). Il pourrait être complété par pompage, en tant que de besoin et dès lors que les conditions de débit de l’Allier le permettraient » poursuit le communiqué.