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La PAC post 2020 intéresse les députés

André Chassaigne et son homologue LREM lot-et-garonnais, Alexandre Freschi, étaient en visite sur le département du Puy-de-Dôme.

Les responsables JA 63 ont discuté avec les deux députés de l’avenir de l’agriculture et des agriculteurs.
Les responsables JA 63 ont discuté avec les deux députés de l’avenir de l’agriculture et des agriculteurs.
© JA63

En ce vendredi matin André Chassaigne et son collègue Alexandre Freschi, député du Lot et Garonne, avaient rendez-vous sur le terrain dans le cadre de la mission d’information de la Commission des Affaires Européennes « Une agriculture durable pour l’Union européenne». « Une agriculture durable c’est une agriculture qui contribue à la vitalité des territoires ruraux, à la préservation de l’environnement et qui participe à la lutte contre le réchauffement climatique. Il s’agit du chantier de l’Europe pour les prochaines années et des solutions que la PAC va pouvoir mettre en œuvre pour aider les agriculteurs à évoluer et assurer cette transition», annonce Alexandre Freschi. Au nom de cette mission d’enquête, les deux députés ont déjà effectué plus de 50 auditions. Ils sont désormais sur le terrain. À la recherche de témoignages, de propositions des agriculteurs eux-mêmes.

C’est chez Quentin Baumont, exploitant à Puy-Guillaume et secrétaire général des JA 63 qu’ils se sont retrouvés en cette fin de matinée. « On voulait avoir des remontées des Jeunes Agriculteurs sur ce sujet, qu’ils nous fassent part de ce qui leur semble intéressant, précise André Chassaigne. Pour nous, l’agriculture durable repose sur trois dimensions : une dimension économique, une dimension sociale et une dimension environnementale ». Une vision partagée par les responsables JA 63 présents, qui mettent cependant l’accent sur l’importance du volet économique. Les deux députés ont insisté sur le fait qu’il n’y aura pas qu’une seule agriculture qui solutionnera tous les problèmes, « la durabilité on la trouvera dans la diversité » martèle Alexandre Freschi.

Les contours de la nouvelle PAC commencent à se dessiner et «des formes de nationalisation et de régionalisation apparaissent. Cela va poser des problèmes en termes de distorsion de concurrence, d’application des contraintes règlementaires », affirment les deux députés. « Toutes les décisions devront être prises en étant conscients que ce sont les agriculteurs qui seront les plus concernés, précise Baptiste Arnaud, le président de JA 63. Il est donc important que les élus comprennent le fonctionnement de l’agriculture avant de choisir et de décider ».

Une PAC qui soutient des filières durables

La PAC post 2020, les JA s’en préoccupent aussi dès aujourd’hui. Grâce à cette visite ils ont ainsi pu proposer leur vision pour une PAC qui soutienne des filières durables. Les enjeux : assurer le renouvellement des générations, sécuriser les revenus et donner de la visibilité aux agriculteurs pour qu’ils continuent à assurer la sécurité alimentaire de l’Europe et enfin développer les activités agricoles tout en protégeant les ressources. « Ces enjeux se traduisent de la façon suivante : élaborer une définition de l’actif, cibler les soutiens vers le développement de filières organisées et durables, permettre la mise en place d’outils de gestion des risques, proposer une politique de protection des ressources basée sur des objectifs de résultats » déclare Baptiste Arnaud.

Se pose aussi la pertinence de la recherche de l’autonomie des exploitations : «dans notre département, il est parfois légitime de se poser la question de la recherche de l’autonomie à tout va ou de travailler avec les outils de production qui existent, plutôt que de faire de l’autoconsommation sur la ferme», précise Marion Vedel.

Les JA sauront si les deux députés ont pris en compte leurs propositions et leurs idées le 24 mai, jour où le rapport doit être publié.

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