«La PAC : 25 millions d’€ supplémentaires par an pour la Haute-Loire»
Gilbert Guignand, candidat sur la liste FDSEA-JA aux élections Chambre d'Agriculture, revient sur le travail conduit sur la PAC par la profession.
Quel est le rôle de la Politique Agricole Commune (PAC) pour une agriculture comme la nôtre en Haute-Loire ?
Gilbert Guignand : La PAC actuelle, en application depuis 2015, a été très favorable à notre département. Elle a apporté 25 millions d’€ supplémentaires par an dans notre département. Cette évolution est le fruit du travail conduit sur l’ensemble des productions de notre agriculture reconnues au travers de l’augmentation de l’ICHN, de l’aide laitière et du déplafonnement de la prime à la vache allaitante. Cette PAC a également abouti à une revalorisation de l’aide ovine et à l’application de nouvelles aides (aide à la légumineuse...).
L’installation a fait l’objet d’un soutien plus important ; ainsi depuis un an et demi, un jeune qui s’installe en Haute-Loire a vu le montant de sa DJA pratiquement doubler.
Quels ont été les grands chantiers durant ces 6 dernières années ?
GG : En 2013, juste après les élections aux chambres d’agriculture, les équipes se sont attelés à la construction des PDR (programmes de développement rural) dans chacune des régions en vue de pouvoir gérer les aides (régionalisées) du 2eme pillier de la PAC.
En Auvergne, l’accent a été mis sur l’investissement et notamment sur le PCAE (Plan de compétitivité et d'adaptation des exploitations agricoles) ; un plan aujourd’hui reconnu par l’ensemble des agriculteurs pour sa pertinence.
Quelles sont les priorités de la liste FDSEA-JA pour la prochaine PAC post 2020 ?
GG : Il s’agit en premier lieu d’obtenir un budget à la hauteur des attentes et qui permette à notre agriculture de continuer à être compétitive. Pour cela notre réseau FNSEA-JA se mobilise depuis des mois auprès du ministère de l’agriculture. Nos priorités sont l’ICHN, le pion essentiel de notre politique agricole, ainsi que les politiques filières qui doivent être consolidées via les aides laitière, aux bovins allaitants, aux ovins...
Pour que toutes ces revendications soient entendues, les agriculteurs doivent se mobiliser à l’occasion de leurs élections professionnelles ce mois de janvier. C’est grâce à une participation massive aux élections que notre réseau a été entendu et écouté par le passé. Il faut que cela continue. Alors votez, jusqu’au 31 janvier !