La logistique des transports en question : comment analyser ses coûts et ses bénéfices ?
La logistique des transports devient une question de plus en plus préoccupante. Le PETR Sud-Lozère a décidé de se pencher sur la question en interrogeant producteurs et transformateurs de son territoire.
L'étude, lancée en 2021 en partenariat avec la chambre d'agriculture souhaite répondre à une question simple : quelles solutions mettre en place pour réduire les coûts et les problématiques de logistiques liées à la valorisation des produits agroalimentaires sur le territoire sud-Lozère ? « Si l'étude est concluante et que nous réussissons à trouver des solutions pérennes pour les producteurs du PETR Sud-Lozère, nous pourrons ensuite, pourquoi pas, étendre ces sujets au reste de la Lozère », a détaillé Sylvain Lhuillier, chargé de mission accueil de nouvelles populations pour le PETR Sud-Lozère. Depuis le lancement de cette réflexion, en partenariat avec de nombreux acteurs (chambres consulaires, Ad'Occ, Lozère développement, PNC, etc.), c'est lui qui coordonne les actions. « Le PETR travaille depuis de longues années sur les producteurs, les circuits courts, etc. En discutant avec nos partenaires, a émergé cette réflexion sur le besoin de rationaliser, mutualiser ces flux logistiques », a expliqué Sylvain Lhuillier. Des discussions menées sur le terrain, différents constats ont émergé : pour certains producteurs, la logistique est un problème tant au niveau coût que temps investi. Pour d'autres transformateurs, « la logistique n'est pas considérée comme un problème, mais ils passent un temps fou à préparer les commandes, aller livrer, etc. » sans calculer ce que cela peut leur coûter.
En février 2022, un cabinet d'études, spécialiste de la logistique, a été retenu pour mener à bien « une cartographie des besoins » et réfléchir à des solutions concrètes. Première étape ? Évaluer les besoins des producteurs et transformateurs sur le terrain. Et pour cela, rien de mieux qu'un questionnaire, « qui a été envoyé, avec nos partenaires, à près de 300 agriculteurs et producteurs concernés », explique Sylvain Lhuillier. S'ils ont, au mardi 8 mars, reçu plus d'une centaine de réponses, ce qui montre « l'intérêt pour cette démarche » selon Sylvain Lhuillier, ils espèrent réunir plus de réponses d'ici au 11 mars, date limite pour répondre au questionnaire. Puis, les réponses seront analysées et des ateliers de réflexion seront organisés, où les analyses seront diffusées, le tout dès le printemps. À partir de ces premières réunions, les acteurs espèrent que des solutions concrètes puissent émerger : « des lieux transitoires où déposer les produits et plus facilement accessibles pour les transporteurs est une piste étudiée », selon Sylvain Lhuillier.
En pratique
Le questionnaire est à retrouver ici : https://fr.surveymonkey.com/r/log48prod