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La Limousine, en force chez Aldi

L’enseigne de supermarchés Aldi a signé un contrat d’approvisionnement avec le groupe Beauvallet, la coopérative Celmar et Opalim pour commercialiser de la limousine.

Jean-Christophe Dufour, président de la Celmar, Jean-Marie Malbranke, directeur général adjoint d’Aldi France, Bernard Léguille, PDG de Beauvallet, Benjamin Valadas, président d’Opalim encadrent l’éleveur qui les a accueillis sur sa ferme, Stefaan De Smedt.
Jean-Christophe Dufour, président de la Celmar, Jean-Marie Malbranke, directeur général adjoint d’Aldi France, Bernard Léguille, PDG de Beauvallet, Benjamin Valadas, président d’Opalim encadrent l’éleveur qui les a accueillis sur sa ferme, Stefaan De Smedt.
© L. Robin

Même le soleil avait décidé d’être de la partie. Un ciel bleu magnifique donnait à voir sur tous les paysages aux alentours de la ferme, comme pour dire : « Regardez comme c’est beau, comme mes vaches sont bien là, comme la nature s’exprime au mieux. » Tout le monde en a pris plein les mirettes et c’était du beau monde qui s’était donné rendez-vous au Gaec Piat, à Faux-Mazurat. Il y avait là les responsables nationaux de l’enseigne Aldi, le président Beauvallet et ses directeurs, les présidents de Celmar et d’Opalim, des personnalités politiques, entre autres. L’événement était d’importance puisqu’il s’agissait de signer un contrat quadripartite portant sur la livraison de carcasses limousines pour alimenter les magasins Aldi. Et pas qu’un peu puisque le contrat porte sur 90 vaches par semaine.« C’est notre premier contrat de ce type en bovin viande », se réjouit, non sans fierté, Jean-Marie Malbranke, directeur général adjoint d’Aldi France, qui est venu jusqu’en Creuse pour cette signature. Et l’enseigne aux quelque 1 300 magasins a choisi une seule race à viande : la limousine. « Nous avions déjà signé deux contrats de ce type pour le lait et nous avions commencé à travailler sur une race à viande, révèle Jean-Marie Malbranke. Mais il ne s’agit pas juste de payer un produit, il faut aussi que le consommateur s’y retrouve. » D’où la volonté de se positionner sur une race aux qualités reconnues et de pouvoir la localiser dans un environnement préservé. C’est pour ces raisons que les discussions avec Beauvallet ont pu débuter.Le groupe Beauvallet, dont fait partie CV Plainemaison, a engagé une mue dans les années 2013/2014 afin de « revaloriser le travail des éleveurs », confie le PDG Bernard Léguille. Depuis lors, l’entreprise s’est attachée à transformer sa relation commerciale. « Nous voulons des rapports plus constructifs et plutôt que de subir une obligation de partage de la valeur, nous avons préféré en être à l’initiative », se souvient Bernard Léguillle. Constatant que le consommateur souhaite que la viande vienne d’une région, ce qui représente un gage de qualité, Beauvallet a décidé de jouer cette carte en créant sa marque Or rouge. Une race, de la limousine, un territoire, le Massif central, des pratiques pour améliorer la qualité afin d’obtenir « du persillé, de la couleur et de la suspension pelvienne qui garantit une meilleure maturation ». Et enfin, une plus-value environnementale, la Haute valeur naturelle (HVN). Actuellement, Beauvallet a labellisé en HVN 350 fermes sur les trois départements limousins. À terme, l’objectif est d’arriver à 1 000.Tous ces éléments ont séduit Aldi. Il ne manquait plus que les producteurs pour que le contrat aille à son terme. La Coopérative des éleveurs de la Marche, la Celmar, et le groupement Opalim sont donc les troisième et quatrième signataires de ce contrat qui va porter sur deux ans et 1 900 tonnes d’équivalent carcasse, soit 90 bêtes par semaine. Surtout, la valorisation HVN va directement dans la poche de l’éleveur, soit 20 centimes du kilo en plus pour une carcasse entière. Et ça, c’est bien un rayon de soleil pour les éleveurs.

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