«La filière avicole est à la recherche d’éleveurs»
Interview de Claire Souveton présidente de la section avicole de la FDSEA, avant la Journée avicole du vendredi 14 avril à l'Immeuble interconsulaire au Puy en Velay.
FDSEA et JA 43 organisent une journée avicole. Dans quel but ?
La filière avicole est à la recherche d’éleveurs, et en particulier sur notre département. En effet, la demande augmente surtout en volailles de qualité, sous label et en bio. Les Fermiers de l’Ardèche recherchent aussi des ateliers de poules pondeuses. en plein air ou en bio. La production avicole reste encore à développer sur notre département.
Dans ce contexte favorable, pour faire mieux connaître la production avicole et les opportunités à saisir, la FDSEA, les JA et la Chambre d’Agriculture ont donc souhaité organiser une journée avicole, ce vendredi 14 avril à partir de 10h à l’immeuble interconsulaire au Puy-en-Velay.
Déjà en 2015, une telle journée avait été organisée. Qu’en était-il ressorti ?
C’est vrai, cette journée à Cayres avait réuni plusieurs personnes intéressées par l’aviculture. Et suite à cette rencontre, dans les mois qui ont suivi, une quinzaine de poulaillers ont été installés avec différents abatteurs, Ets Vey, Fermiers de l’Ardèche.
Quels seront les thèmes abordés lors de cette journée du 14 avril ?
On fera le point sur la filière avicole en Auvergne-Rhône-Alpes et en Haute-Loire avec Laurence Romanaz, chargée de mission aviculture et cuniculture à la Chambre d’Agriculture d’Auvergne. Quelques résultats technico-économiques en Haute-Loire, par la Chambre départementale d’agriculture, permettront de montrer l’intérêt de cette production.
Ensuite, l’abattoir les Fermiers de l’Ardèche nous présentera son organisation et son fonctionnement et fera part de ses attentes.
De même pour Euréa Coop.
Et bien sûr, cette réunion prévoit un temps d’échanges et de témoignages avec des éleveurs.
En tant qu’éleveuse, que pouvez-vous dire à des personnes intéressées par cette filière ?
Avec un recul de 20 ans, je peux dire qu’en regard du temps passé, en moyenne sur l’année 1 heure par jour et par atelier, c’est une des productions agricoles qui rapporte le plus. En contrat avec un abatteur, nous bénéficions d’un appui technique, et d’une relative garantie de revenu dans la mesure où les prix sont assez stables.
C’est une production à la portée de tout le monde, pour peu que l’on fasse preuve de rigueur. Le principal travail, c’est de la surveillance. Je dirais aussi qu’un atelier de volailles laisse pas mal de temps libre dans la journée et pendant les périodes de vide sanitaire (21 jours entre chaque bande). Je rappelle que pour les investissements, nous bénéficions d’aides de la Région.
Alors, oui, face à la demande actuelle, j’encourage des éleveurs à se lancer dans la filière avicole.
Rendez-vous vendredi 14 avril à 10h, à l’Immeuble interconsulaire au Puy-en-Velay.