La Commission européenne attend Trump
La poursuite des négociations de libre-échange sur le TTIP entre les États-unis et l'Europe dépend de l'administration Trump. Le 45e président américain est officiellement entré en fonction le 20 janvier.
La Commission européenne et l'administration Obama ont fait état de progrès considérables dans les négociations du TTIP, mais aussi de sérieuses difficultés, celles-ci concernant notamment le commerce agroalimentaire. La poursuite de ces pourparlers dépend de la nouvelle administration américaine, Donald Trump verrait d'un bon oeil un accord avec le Royaume-uni dans le contexte du Brexit. Après l'investiture, il y aura une pause dans les négociations de l'accord. La Commission européenne devra attendre que la nouvelle administration américaine soit complètement installée. Selon la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, « les motivations pour un tel accord continuent à avoir du sens, du côté européen et du côté américain, nous serons prêts à reprendre les négociations quand la nouvelle administration américaine sera prête ». Dans une réponse à une question parlementaire, la commissaire européenne précise que Bruxelles avait « prévu un budget de plus de 400 000 euros jusqu'à la fin 2016 » pour la conduite de ces pourparlers qui « nécessitent des équipes de négociation comprenant jusqu'à 70 personnes de chaque côté étant donné que le TTIP est un accord global ».
La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 26 janvier 2017, numéro 1394.