« La castanéiculture, irremplaçable dans nos territoires »
Lundi 8 décembre, les représentants de la filière étaient invités pour une réception à l’Élysée. La délégation était majoritairement ardéchoise, elle comportait néanmoins deux personnes basées en Lozère : Nadia Vidal et Daniel Mathieu (gérant de la société Verfeuille). Retour sur l’événement.
Les salons de l’Élysée ont pris lundi après-midi une couleur châtaigne. Des producteurs, des transformateurs, des élus des territoires castanéicoles français se sont retrouvés à Paris pour porter au plus haut les couleurs de la châtaigne. Dans une ambiance particulièrement conviviale, ils ont été reçus par le président de la République, accompagné du ministre de l’Agriculture et de Carole Delga, secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire.
François Hollande s’est tout d’abord intéressé aux produits à base de châtaigne. Depuis la farine, en passant par les confitures, compotes, jusqu’aux marrons glacés, sans oublier la bière corse ou les liqueurs : toute la richesse de la gamme à base de châtaignes était présentée à l’Élysée.
Des produits, mais aussi des territoires. Le chef de l’État a bien cerné cette spécificité de la castanéiculture. Il a tenu à souligner « combien cette production est localisée dans des territoires ruraux » où elle apporte « un supplément de revenu » et renforce « l’attrait touristique ». Daniel Vernol, président du syndicat national des producteurs de châtaignes l’a affirmé dans son discours : « La castanéiuclture est irremplaçable dans nos territoires ». Revenant sur l’évènement, Nadia Vidal, exploitante au cœur des Cévennes a complété en précisant que ce syndicat avait eu, à l’origine, vocation à rassembler les producteurs ; « nous sommes une petite filière. Il faut défendre la production française. Sur ce point, avec Daniel Mathieu, le président de l’association châtaignes et marrons des Cévennes et du Languedoc, nous militons pour la reconnaissance d’une AOP sur le secteur. »
La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 18 décembre 2014