Assemblée générale de l’Arol
Incertitudes et satisfactions
L’assemblée générale de l’association régionale ovine du Limousin (Arol) a réélu Claude Souchaud à sa présidence et a tenu son assemblée générale ordinaire. La nouvelle Pac et la prochaine programmation FranceAgrimer ont retenu l’attention des participants.
La mise en place de la nouvelle Pac a une nouvelle fois fait irruption dans les débats d’une assemblée générale ordinaire. Alors que Jean-Luc Przewozny présentait le rapport d’activité 2012 de l’association régionale ovine du Limousin (Arol), Claude Souchaud, président de l’association, a proposé une petite pause dans le déroulement normal pour évoquer les sujets d’actualités et notamment les arbitrages annoncés par le ministre à l’issue du CSO du 17 décembre. « Pour la production ovine, c’est la satisfaction, évidemment !, a commencé Claude Souchaud. Même si certains ont tenté de nous en prendre une partie, nous avons une enveloppe de 125 millions d’euros, ce qui nous aidera à travailler sereinement ». Il a poursuivi avec le point noir des annonces : « S’il y a des acquis, presque un sans faute, la notion de dégressivité au-delà de 500 brebis, c’est une déception. Dans le département, 131 troupeaux sont concernés... Il va falloir travailler pour que la dégressivité soit la plus douce possible... Je vais d’ailleurs faire un rappel par écrit au ministre. Quand il est venu à Tech-Ovin, j’avais mis l’accent sur l’installation et l’emploi et la dégressivité, ça ne sert pas l’emploi... Tout ça, c’était une demande de nos amis de la Confédération paysanne et de la Coordination rurale... ». Après un instant de silence, Claude Souchaud ne peut contenir sa colère : « La Coordination rurale, ils sont contre les aides couplées, alors on se demande bien pourquoi ils viennent soutenir la dégressivité à 500 brebis ! Ils s’inscrivent dans une attitude très négative... Pour notre part, il est important que nous réfléchissions à tout cela afin que le futur dispositif prenne en compte toutes les composantes de l’élevage ovin. Avec cette enveloppe de 125 millions, on s’est donné les moyens de le faire ».
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 3 janvier 2014.