Gel et manque d’eau ont ralenti la pousse qui revient dans la norme
Après un début de saison excédentaire, la pousse cumulée des prairies permanentes revient, au 20 mai, dans la norme avec une production inférieure de 3 % à la pousse de référence, estime le service de statistique du ministère de l’Agriculture (Agreste) dans sa note de conjoncture Prairies du 1er juin.
L’important gel de début avril couplé à un manque d’eau au début du printemps ainsi que la fraîcheur persistante en avril et mai ont en effet ralenti les rendements. La situation est très contrastée du nord de l’Hexagone, où la pousse est légère excédentaire, au sud fréquemment déficitaire.
« En Occitanie, le déficit de pousse est important dans la partie ouest, il est plus modéré près des Pyrénées et la pousse est même excédentaire dans la partie méditerranéenne », explique la note.
Les zones littorales de l’Aquitaine sont également fortement déficitaires. À l’inverse, la pousse est normale dans le reste de la région.
En Auvergne-Rhône Alpes, la pousse est faible dans le sud du Massif central et proche de la normale dans le nord de la région.