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« Fédérer la filière ovine locale »

Les 7 et 8 septembre prochains, la FDSEA de la Haute-Loire accueille le congrès de la Fédération Nationale Ovine (FNO). L’occasion pour les producteurs venus des quatre coins de France de découvrir la vocation moutonnière de ce département.

Cette année, le congrès de la FNO se déroule en Haute-Loire, territoire de moyenne montagne, avec une forte présence de l’agriculture notamment de l’élevage ovin.

Durant de nombreuses années l’élevage ovin altiligérien a connu une profonde restructuration qui a fait de la production ovine une production à part entière dotée d’un réel savoir-faire des éleveurs. « Notre élevage a su s’adapter aux exigences des marchés tout en conservant son image de valorisation des territoires difficiles » explique Claude Font, éleveur ovin, président de la FDSEA de la Haute-Loire et aussi Secrétaire général de la FNO.

Le maintien aujourd’hui du nom-bre d’installations en élevage ovin dans le département témoigne de l’attractivité de cette production qui demande « des besoins en capitaux plus limités et permet un retour sur investissements plus rapide, précise le président.  Sa bonne image auprès du consommateur et une conjoncture des marchés sans précédent, tournée vers des produits de qualité, confortent également l’avenir du métier de moutonnier et devraient susciter de nouvelles vocations. » Des signaux positifs qui, pour autant, ne font pas oublier la nécessité de poursuivre l’amélioration de la valorisation du produit. « C’est pour cela que nous avons tous la responsabilité de la réussite de la mise en place de la loi Egalim 2 car l’avenir de notre filière tout entière en dépend. Chacun à sa part de responsabilité afin d’assurer un revenu mérité aux éleveurs, allié à des conditions de travail optimales et une technicité retrouvée » insiste Claude Font.

Les 7 et 8 septembre prochains, la FNO tiendra donc son congrès annuel en Haute-Loire. Une occasion dont se réjouit le président de la FDSEA 43. C’est l’opportunité « de fédérer l’ensemble de la filière locale ovine : éleveurs, techniciens et partenaires économiques qui travaillent de concert pour l’organisation de ce congrès » constate Claude Font.

Entre le huis clos syndical, l’assemblée statutaire et la tenue d’une table ronde (sur le thème : « l’application de la contractualisation obligatoire à la filière ovine (Egalim II) : enjeux et perspectives »), des visites d’exploitations sont prévues le mercredi après-midi, mettant en lumière différentes conduites d’élevage issues de l’engagement et des savoir-faire des éleveurs ovins de la Haute-Loire.

Michèle Boudoin, présidente de la Fédération Nationale Ovine (FNO) : « Le congrès est un moment privilégié »

Organiser le congrès chaque année dans une nouvelle région est un temps fort pour la Fédération nationale ovine. C’est un moment privilégié pour se retrouver « en famille », entre éleveurs, afin d’échanger et traiter l’actualité et les sujets face aux nombreux défis qui s’imposent à notre production. C’est aussi pour le conseil d’administration, l’opportunité de faire un retour sur son travail et les actions mises en place tout au long de l’année. En ce sens, le huis clos du congrès est un temps particulièrement attendu car il permet les échanges avec le terrain, de faire remonter les besoins de nos collègues éleveurs pour mieux assurer la défense syndicale de leurs intérêts aux niveaux national et européen. C’est aussi l’opportunité de partager des projets qui ont pour seul but de permettre aux éleveurs d’avoir plus de revenu avec des perspectives de croissance pour leurs exploitations. Dans la jungle des moyens de communications dont nous disposons aujourd’hui et qui nous font croire que nous sommes parfaitement informés, il est primordial de continuer à se voir et échanger en direct car, à la FNO, c’est la convivialité qui est la règle !

Le congrès annuel de la FNO est aussi une vitrine du travail réalisé dans les régions en faveur de la production ovine. Cette année, ce sont les actions conduites en Auvergne Rhône-Alpes qui seront mises en lumière à travers, notamment, les différentes visites d’exploitations qui seront proposées. Je tiens d’ailleurs à saluer et à remercier nos collègues de la Fédération départementale ovine (FDO) de la Haute-Loire pour leur mobilisation dans l’organisation de ce rendez-vous important pour nous tous.

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