FDSEA
FCO : la FDSEA s'est positionné depuis longtemps
Alire les différents articles de presse sur ce collectif qui milite pour la liberté vaccinale et dont on note davantage d’anti que de pro, la FDSEA n’a pas attendu les tergiversations de ce combat d’arrière garde pour se positionner en faveur de la vaccination, mais pas dans les mêmes conditions que nous connaissons aujourd’hui.
Cette prophylaxie rendue obligatoire par décision ministérielle oblige tous les éleveurs à vacciner contre la FCO. La FDSEA avait depuis longtemps dénoncé ce caractère obligatoire. Elle avait demandée depuis plusieurs mois au ministre de l’agriculture que les éleveurs puissent réaliser la vaccination eux mêmes pour éviter des coûts supplémentaires à l’heure où le contexte agricole nous pousse davantage aux économies qu’aux dépenses inutiles.
D’autre part, qui peut aujourd’hui prendre la responsabilité de dire aux éleveurs de ne pas vacciner, au moment où les autorités italiennes en matière de commerce, nous demandent de vacciner notre cheptel pour pouvoir vendre nos animaux. Cela serait une erreur fondamentale qui conduirait pour de nombreux éleveurs à ne pouvoir commercialiser leurs animaux sans compter les conséquences et les pénalités financières sur les aides que cela pourrait engendrer.
La FDSEA qui a toujours défendu les intérêts des éleveurs, n’a cessé de clamer cette liberté vaccinale et la possibilité qu’elle soit réalisée par les éleveurs, comme cela se pratique dans d’autres pays de l’UE. Mais ce que nous déplorons le plus, c’est bien la gestion calamiteuse de cette crise par les pouvoirs publics sous la pression des puissants lobbyings vétérinaires, mais aussi des collectivités territoriales (Conseil Régional et Conseil Général) qui se désengagent totalement de ce problème sanitaire.
Alors pour ceux qui pensent que ne pas vacciner reste la meilleure chose à faire, qu’ils en prennent toutes les responsabilités.
La FDSEA condamne fermement cette « option » qui ne ferait que conduire les éleveurs droit dans le mur, mais il appartient aux éleveurs d’en juger par eux-mêmes.