Copamac-Sidam
Faire de l'herbe un facteur de valeur ajoutée
Les responsables agricoles professionnels du Massif central souhaitent donner une dimension stratégique à l'herbe, dans la mesure où sa culture a des répercussions sur l'économie, le tourisme, le paysage et l'environnement.
Mutualiser les compétences techniques sur l'herbe et donner une dimension stratégique à sa culture. Telle est l'ambition poursuivie par les élus de la Copamac-Sidam, réunis, la semaine dernière à Saint-Flour. Si l'instance rassemblant chambres d'agriculture et syndicalisme (FDSEA-UDSEA-JA) travaille régu-
lièrement sur les dossiers afférant à la Politique agricole commune, elle n'en oublie pas pour autant de se pencher sur des dossiers plus techniques comme celui de l'herbe.
Plusieurs colloques ont permis de faire le point sur l'état d'avancement des connaissances sur ce sujet.
Aujourd'hui, les élus souhaitent mettre les bouchées doubles sur cette question de l'herbe. L'idée est de mettre en place une stratégie pour faire de la culture de l'herbe un outil de création de valeur.
D'abord au pré, en permettant aux agriculteurs de mettre en place des variétés plus résistantes au changement climatique et de réunir les conditions pour optimiser le rendement fourrager. Ensuite, en valorisant les produits issus d'animaux ayant consommé de l'herbe (AOP, marque « montagne », dynamique spécifique sur filière viande). Enfin, en mesurant l'impact touristique, paysager et environnemental de la culture de l'herbe sur des territoires comme ceux du Massif central.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 2 mai 2014.