FRSEA
Être au plus près des préoccupations des adhérents
Étienne Gangneron, membre du bureau de la FNSEA a animé l’étape Massif central de la tournée régionale de la FNSEA, avec au menu, la stratégie syndicale et la réforme de la PAC.
Plus d’une cinquantaine de responsables professionnels du Massif central se sont retrouvés, la semaine dernière, à Aubière, dans le cadre d’un rendez-vous désormais annuel : la tournée régionale de la FNSEA. L’occasion pour les présidents de FDSEA, UDSEA et les responsables régionaux des sections spécialisés d’exprimer leurs attentes, de livrer leur vision de l’avenir, et de faire remonter les revendications du terrain. Dans le cadre de la campagne syndicale d’hiver, la FNSEA a identifié huit thématiques majeures, issus du rapport d’orientation de Saint-Malo construit en 2011. L’idée est qu’elles soient reprises au niveau cantonal, départemental et régional. Chaque échelon aura tout loisir de débattre autour du sujet qui le préoccupe le plus, et c’est à dessein que le réseau a construit des thèmes très transversaux : l’agriculture de multiples gisements de croissance ; les nouveaux outils de gestion des risques ; le rôle des agriculteurs dans les filières ; les conditions de la performance environnementale ; l’entreprise agricole demain ; notre responsabilité d’employeur ; le dynamisme des territoires ruraux et le rôle du syndicalisme et du réseau.
Durer
«À tous les niveaux, l’enjeu est de produire des propositions concrètes. Chacun pourra apporter sa pierre à l’édifice dans le cadre d’ateliers», explique Etienne Gangneron, élu au bureau de la FNSEA et présent en Auvergne, à l’occasion de la tournée régionale FNSEA.
«La croissance durable», que préconisait le rapport de Saint-Malo, «c’est d’abord durer», comme le souligne Gilbert Guignand, président de la FDSEA de Haute-Loire et administrateur de la FNSEA. Sur l’environnement par exemple, les responsables ont à cœur de ramener le débat à la réalité économique. «Oui, nous sommes responsables en matière de respect de l’environnement, mais nous ne pouvons pas accepter n’importe quoi», insiste Etienne Gangneron. La question autour de l’environnement risque d’être cruciale, d’abord parce qu’elle est source d’une incompréhension grandissante : efforts non reconnus, stigmatisation des pratiques, absence d’évaluation économique de l’impact des mesures, rythme non adapté avec la réalité des structures et des résultats des exploitations.
«Pourtant une rupture serait sans issue», prévient Étienne Gangneron, qui plaide «pour un nouveau pacte avec la société». La FNSEA, en porte-parole du principe de réalité, propose un chemin. «Il s’agit de porter ensemble, et avec le concours actif des décideurs politiques, l’ambition de concilier performance économique et performance environnementale: la clé c’est le pragmatisme, l’innovation et le progrès. À l’idéologie, nous opposons une approche scientifique, rigoureuse, une culture du résultat et de l’évaluation».
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 13 janvier 2012.