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“Deux mondes parallèles qui se croisent”

Hasard du calendrier, alors que nous dénoncions les dérives de la chasse, le Président de la République se préparait à passer un week-end dans la France rurale aux abords du Château de Chambord. Cette occasion lui a permis de rencontrer des chasseurs de sangliers et le Président de leur fédération nationale.

Tous les jours, nous constatons une évolution de la mentalité des chasseurs devenus pour la plupart des citadins qui vont à la campagne s'adonner à leur loisir. Un loisir comme un autre, qui coûte cher et qui à ce titre semble leur donner des droits : droit de ne pas refermer les clôtures, droits d'entrer dans les propriétés privées, droits d'entretenir un gibier, droit de ne pas respecter le règlement cynégétique départemental...

A côté de ça, les agriculteurs exercent une activité d'élevage ou de culture qui doit leur permettre de tirer un revenu, chose parfois malaisée en ces temps de crise.

À comparer le faste d'une chasse à Chambord et les réalités des exploitations agricoles, les deux mondes qui se croisent autour du gibier, n'ont que peu en commun. Ces deux mondes s'éloignent tout en continuant de se côtoyer dans la campagne. Les tensions montent à mesure que l'absence de dialogue dure.

L'épisode à Chambord m'interroge sur la vision du Président Macron sur la ruralité française : un territoire support de loisir ? un territoire support d'activités économiques ? Les deux ? Avec quel équilibre ?

Nous sommes arrivés au bout d'un dispositif. Il est largement temps d'en construire un nouveau où chacun trouvera son compte. Cela nécessite que les acteurs s'impliquent dans un état d’esprit complétement différent, de façon ouverte et constructive.

Il est urgent de trouver une alternative.

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