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De l’agroéquipement à la transformation

Dans le cadre de notre série d’article sur l’installation, nous sommes allés rendre visite à Guillaume Rodier, l’un des membres du Gaec Rodier-Sartre à Trélans. Il est fils d’agriculteurs, mais à pris quelques chemins de traverse avant de revenir à la profession de son papa Jean-Paul.

De gauche à droite, Mathieu et Guillaume Rodier, Adrien Sartre.
De gauche à droite, Mathieu et Guillaume Rodier, Adrien Sartre.
© Sandra Hartmann

Au sein du Gaec, ils sont quatre. Jean-Paul Rodier a monté l’exploitation en 1987, ensuite il y a eu Mathieu son fils qui a embrasé le métier en 2009, puis Adrien Sartre en 2013 et enfin Guillaume (le frère de Mathieu) qui sera officiellement installé au 1er janvier. Aujourd’hui, la surface agricole utile fait 210 hectares avec deux cheptels : 80 vaches Aubrac et 80 chèvres Alpines. Et dans une avenir plus que proche, un atelier de transformation et une cinquantaine de porcs qui seront engraissés avec le petit lait des chèvres. C’est Mathieu qui a augmenté le cheptel Aubrac, en travaillant sur la génétique et la sélection. Il s’est aussi tourné un peu plus vers la vente directe et les circuits courts (poursuivant notamment la Fleur d’Aubrac). Le tout tournant bien, les Alpines arrivent en 2010 et le Gaec débute la transformation fromagère. Bien qu’à la retraite, la maman de Guillaume et de Mathieu donne encore un bon coup de main sur cet atelier. Guillaume n’était jamais très loin de toute cette effervescence, mais il a choisi de faire un BTS agroéquipement, « aimant bien la petite mécanique », confie-t-il, plutôt que de suivre un cursus agricole classique menant à l’installation. Sauf que l’intérêt n’a pas suivi, mais il a tout de même obtenu son diplôme ; avant de se tourner « vers la restauration où il avait pas mal de copains ». Les échelons ont été gravis petit à petit. Mathieu a commencé plongeur et a passé son CAP de cuisinier en un an parce qu’il possédait déjà un BTS : « J’ai travaillé dans quelques restaurants en Lozère et fait une saison dans les Alpes. C’était un métier très prenant demandant beaucoup d’investissement. » Cinq ans de cuisine, et l’envie de travailler ses produits de A à Z commence à faire son chemin. Ce parcours pas banal est clos par un CAP de charcuterie et quelques formations courtes au CFPPA de Florac sur la transformation et l’hygiène alimentaire.

La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 10 décembre 2015, numéro 1337.

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