Cop 26 et bas carbone : l’élevage français a une longueur d’avance
La conférence des Nations unies sur les changements climatiques (Cop 26) s’est tenu début novembre à Glasgow (Écosse). À cette occasion, Stéphane Joandel, responsable de la section laitière régionale à la FRSEA, a participé à une table ronde sur le thème du bas carbone.
Comment s’engager dans le bas carbone ? À l’occasion de la Cop 26, qui s’est déroulée du 31 octobre au 13 novembre à Glasgow, en Écosse, les éleveurs français ont pu témoigner de leur engagement en termes de réduction de gaz à effet de serre. Dans ce contexte, Stéphane Joandel, responsable de la section laitière régionale à la FRSEA et représentant de l’interprofession Cniel*, a participé à une table ronde intitulée « L’élevage français de ruminants engagé pour répondre aux défis climatiques, alimentaires et sociétaux ». L’occasion de montrer que la France a déjà une longueur d’avance sur ce sujet grâce à la mise en place de nombreux outils. « À plusieurs voix, nous avons présenté la méthode Cap’2ER qui permet, par le biais d’un diagnostic individuel d’une exploitation, d’évaluer son empreinte environnementale et d’identifier les marges de progrès », explique Stéphane Joandel, dont l’objectif était de promouvoir l’outil au niveau européen et mondial.
Pour rappel, Cap’2ER se définit comme un calcul automatisé des performances environnementales en élevage de ruminants. L’outil cherche notamment à mettre en évidence le lien entre les pratiques d’élevage, les impacts environnementaux et les indicateurs économiques et sociaux. Cap’2ER permet ainsi d’évaluer des impacts négatifs (gaz à effet de serre, ammoniac, énergies fossiles, etc.) et des contributions positives (production d’énergie, stockage de carbone, biodiversité, etc.).