Aller au contenu principal

« Contribuer à nourrir les hommes, c'est un beau projet »

Alexis Tsabalas s'est installé en maraîchage bio en février 2021 sur la commune d'Ispagnac. Particularité de son projet ? Il a décidé de servir les restaurations collectives* en priorité.

Alexis Tsabalas s'est installé en maraîchage bio en février 2021 sur la commune d'Ispagnac. Particularité de son projet ? Il a décidé de servir les restaurations collectives* en priorité.
Alexis Tsabalas s'est installé en maraîchage bio en février 2021 sur la commune d'Ispagnac. Particularité de son projet ? Il a décidé de servir les restaurations collectives* en priorité.
© Marion Ghibaudo

Venu de Lorraine, Alexis Tsabalas est venu visiter la Lozère avec sa compagne il y a quatre ans. « On n'en est plus reparti », s'amuse-t-il aujourd'hui. S'il n'est pas issu du milieu agricole, et lui-même est en reconversion professionnelle (il travaillait auparavant dans la culture), Alexis Tsabalas a la tête sur les épaules.
« Avec ma compagne, à Nancy où nous habitions, nous avions déjà dans l'idée de partir sur un nouveau projet, car le monde de la culture a beaucoup souffert ces dernières années, et les évolutions de carrière n'étaient plus possibles ».
Déjà, à l'époque, la culture maraîchère les intéresse. Et dans le Grand Est, où ils souhaitaient rester, le maraîchage est tourné vers la restauration collective depuis une dizaine d'années déjà. « Mais le marché là-bas arrive à saturation car tout le monde veut vendre d'abord aux restaurations collectives », souligne le jeune maraîcher.
Envie de changement d'air et de vie, les voilà débarqués en Lozère en 2018, toujours avec leur idée de reconversion en tête. Et Ispagnac leur semble le lieu idéal pour réaliser leur vision. « J'ai d'abord bossé pour le jardin de Cocagne à Palheret, en tant qu'encadrant technique. Et c'est là où j'ai eu le déclic de la terre », explique Alexis Tsabalas. Après cette première expérience, le maraîcher va se former à Paris, puis à Florac et développe son plan en parallèle : du bio, du local, « et tout en direct et frais, directement du potager aux cuisines », car l'agriculteur ne souhaite pas de lieu de stockage. « Au pire, cela reste au frais pour le lendemain mais pas plus », détaille le maraîcher.

Les plus lus

La liste JA-FDSEA gagne les élections avec 48,30% des voix

Les résultats des élections à la Chambre d'agriculture viennent d'être publiés par la Préfecture de Haute-Loire, ce jeudi…

Quels sont les résultats des élections chambre d'agriculture dans les départements du Massif central ?

Le monde agricole a élu ses représentants qui siégeront pour six ans dans les chambres d'agriculture départementales. Collèges…

deux personnes
Médecin de Campagne sur le Cézallier La santé jusqu’au dernier des hameaux

Depuis 30 ans dans le Cézallier, le docteur Philippe Rolland, 63 ans, veut rester un médecin humaniste. La suite ? Il y pense…

Crise FCO sur ovin
Crise FCO : faites votre demande d'indemnisation !

Les aides aux élevages impactés par la FCO-8 devraient se concrétiser avec l'ouverture du guichet « solde » le 31…

Didier Perségol présente l'affiche de la 16e édition de la fête de la truffe de la Canourgue
« La trufficulture, c’est une science et c’est un mystère »

Alexandre Boudon, à tout juste 40 ans, s’est découvert une nouvelle passion : la trufficulture. Après l’achat de…

Pourquoi et comment moderniser les routes du Cantal ?

En 2025, seront engagés des chantiers qui témoignent d’un engagement fort pour améliorer la sécurité et la qualité des…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière