Concevoir et installer un arrosage intégré
Contempler son jardin sans avoir à se dire que la corvée d’arrosage est à venir : le rêve. La réponse existe mais elle a un coût et demande préparation et organisation.
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On peut créer soi-même son système d’arrosage intégré. Le site arrosage-irrigation.fr présente un véritable guide pour une installation réussie. Et, selon ce portail, on ne commencera pas à creuser des tranchées pour un système d’arrosage intégré sans avoir déterminé ses besoins et concevoir un minimum le projet. Trois grandes phases avant toute installation : caractéristiques de l’arrivée d’eau, plan de l’arrosage et liste des matériels nécessaires à l’installation. Concernant le premier point, deux cas de figure : soit l’on opte pour une pompe (questions de pression en bars et de débit en litre par heure ou mètre cube par heure à régler) soit l’on travaille avec une arrivée d’eau type robinet extérieur. Les questions portent alors sur le débit et sur la pression pour laquelle il faut se renseigner auprès de la société des eaux prestataire ou la mesurer soi-même à l’aide d’un manomètre. Ne jamais oublier : si l’on opte pour une pompe, regardez les caractéristiques de celles qui sont dans une fourchette de prix convenant au budget prévu. Pour la partie concernant le plan d’arrosage, il faut partir du plan du terrain et du plan d’implantation de la maison dans le terrain, à l’échelle. Le but du jeu consiste à répartir les turbines pour couvrir de façon la plus efficace possible les zones à arroser. L’idéal est de procéder par arcs de cercle couvrant des surfaces allant de 5 à 15 mètres en taille réelle. Les zones non couvertes à l’issue de cet exercice peuvent être prises en charge par un système de tuyères qui ont des portées de 2 à 5 mètres. Étape suivante : relier les arroseurs via les tuyaux. Cinq idées à retenir : la somme des débits de tous les éléments de chaque réseau devra être inférieure à celle de votre arrivée d’eau ; un même réseau ne peut comporter qu’un type d’arroseur (tuyère ou turbine) ; pour un arrosage optimal, éviter les zones non arrosées ; plus le réseau est grand, moins la pression sera élevée en fin de ligne ; ne pas oublier les bouches d’arrosage en les plaçant sur leur propre réseau de tuyaux et enfin essayer, si possible, de faire passer les tuyaux dans des tranchées communes pour éviter des travaux superflus.
La suite dans le Réveil Lozère, page 11, édition du 16 avril 2015.