Chambre d’agriculture : une activité soutenue et des comptes à l’équilibre
Les élus de la chambre d’agriculture se sont réunis mercredi 13 mars pour une session. Ensemble, ils ont fait le point sur les activités de la chambre consulaire et ont voté une motion relative à la reconquête des anciennes terres agricoles.
Alors qu’il y a quelques semaines seulement les élus de la chambre d’agriculture se réunissaient pour la session d’installation, ils se sont à nouveau retrouvés mercredi 13 mars pour une nouvelle session de la structure. Amaury Souchon, sous-directeur de la chambre d’agriculture de Lozère est venu leur présenter les comptes et les activités de la chambre consulaire pour l’année 2018. Ainsi la chambre d’agriculture de Lozère organise son temps autour de ses missions de représentation (5 %), de fonctionnement (10 %) et d’intervention (85 %). « Ce dernier volet représente 47,6 ETP (équivalent temps plein), auxquels s’ajoutent 4,2 ETP pour aider l’aide à la mise en place des dossiers Pac, indique Amaury Souchon. Au moment de remplir ces dossiers, sur un mois et demi, nous augmentons considérablement notre activité, c’est pour cela que nous devons augmenter nos effectifs. » Une aide, qui pour l’année 2018, aura bénéficié à 1 403 exploitations du département.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1502, du 21 mars 2019, en page 4.
Défrichement, une motion votée
Réunis pour la session de mars, les élus de la chambre d’agriculture de Lozère ont voté une première motion. Relative à la reconquête des anciennes agricoles, elle a été votée à l’unanimité par les membres de la session. Elle demande à ce que la Lozère soit département expérimental « au titre de la loi Montagne » pour la mise en place de plusieurs mesures relatives au défrichement. Parmi ces mesures, la chambre d’agriculture de Lozère demande à ce que le « déclenchement de la procédure terres incultes puisse être facilité et accéléré » et que « les friches agricoles puissent être remises en valeur sans autorisation ni compensations sur l’ensemble du territoire ». La motion demande également à ce que la CDPENAF (commission départementale de préservations des espaces naturels, agricoles et forestiers) soit dotée « de moyens financiers, humains et décisionnaires » et qu’elle « procède le plus rapidement possible à l’inventaire des friches » en lien avec la profession agricole.