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«C’est un village à construire…»

Loïc Bertrand est responsable du pôle “Aménagement du site» pour Terres de Jim ; sa mission consiste à délimiter, aménager et organiser les espaces sur une surface globale de 120 ha.

Loïc Bertrand est responsable du Pôle “Aménagement du site“ de Terres de Jim 2019.
Loïc Bertrand est responsable du Pôle “Aménagement du site“ de Terres de Jim 2019.
© HLP

À 32 ans, salarié agricole sur la ferme familiale, et dans une entreprise para-agricole, Loïc Bertrand est tombé dans le cercle des Jeunes Agriculteurs depuis ses 16 ans. Entrainé par des collègues, il a trouvé un réseau de copains avec lesquels il se sent bien. Et au fil du temps, il s’est de plus en plus investi pour entrer au conseil d’administration puis devenir trésorier de JA43 depuis 4 ans.
Dans son canton, il apprécie le dynamisme de la trentaine d’adhérents que compte la structure cantonale. Et du dynamisme, il en faudra pour mener à bien l’organisation de l’événement agricole de l’année “Terres de Jim“ en septembre prochain sur les terres du plateau volcanique entre Bains et Séneujols commune où Loïc réside.  Et où il s’installera dans quelques temps, peut-être en 2020, en Gaec avec sa mère quand son père fera valoir ses droits à la retraite. Car en effet, s’il a suivi une formation agricole, Loïc Bertrand a choisi de ne pas s’installer de suite, préférant «aller voir ailleurs» avant de franchir le cap.
En attendant, en jonglant avec ses obligations professionnelles, Loïc Bertrand s’est engagé dans l’équipe organisatrice des “Terres de Jim“ et assure la responsabilité du Pôle “Aménagement du site“. Un site qu’il a, dans un premier temps, fallu trouver et valider en fonction des impératifs d’une telle manifestation d’envergure nationale et aux dimensions XXL.


120 ha à aménager
Situé sur la commune de Bains au Chantoin en bordure de Seneujols et St Christophe sur Dolaizon, le site compte au total 120 ha exploités par MM. Portalier et Boudignon du Gaec des Moissons, le Gaec du Devès, le Gaec du Fox, le Gaec du Moutet ou encore la famille Leyre ; des agriculteurs que les JA remercient pour la mise à disposition de leurs parcelles, qui devraient être libérées à partir du 1er août environ.
Sur 120 ha, il convient d’installer 40 ha de parking, 25 ha de surfaces destinées au labour avec 20 ha de surfaces pour les essais. Et les 35 ha restant seront utilisés pour les différentes animations et la restauration.
La première phase de travail est réalisée, avec quelques journées ou demi-journées de débroussaillage. «Nous avons, notamment, dégagé un chemin existant de 3 à 4 m de large bordé de murs de pierres pour accéder au coeur du site. Une façon de permettre aux visiteurs d’entrer sur le site par un chemin central typique du plateau qui desservira les différents pôles. Et j’avoue que ça a de la gueule aujourd’hui…» explique le JA.
Aujourd’hui, Loïc se penche sur le plan du site pour réserver une place à chaque pôle, et déterminer les aménagements à apporter en tenant compte des besoins et des réalités du terrains (fossés, arbres, relief…). Il a voulu dispatcher les zones tout en gardant une logique. «Au centre sera installé le pôle restauration, et tout gravitera autour ; l’idée étant de grouper les animations pour que les pôles ne soient par trop espacés, mais il faut quand même que ça respire» explique-t-il. Alors  armé de crayons et gommes, il fait et refait des plans, pour caser tout le monde, respecter une logique, et en intégrant les réseaux d’eau et d’électricité ; un véritable chantier toujours en évolution…


Sur le terrain dès juillet
Si pour l’instant, il n’y a pas d’urgence, le gros du travail devrait débuter dès juillet avec le piquetage des zones, les réseaux, la clôture du site soit une enceinte de 4 km… Toute une logistique… «Il ne faut rien oublier» note Loïc qui sent déjà monter le stress, bien qu’à l’aise dans le domaine qu’il a choisi pour cet évènement. «Et je ne suis pas seul. Je suis bien secondé et notamment par les animatrices de JA qui font beaucoup de boulot».
Puis viendra le temps d’installer les chapiteaux, de délimiter les stands et surfaces d’exposition de chacun.
Et, avec ses collègues responsables des autres pôles, Loïc travaillera à optimiser l’espace et à donner une cohérence à l’ensemble. Il n’oublie pas bien sûr le volet sécurité même si cette mission incombe plus particulièrement à Frédéric Pélisse, sur lequel il s’appuie. Il travaille aussi en partenariat avec les communes de Bains et Seneujols qui apportent chacune leur pierre à l’édifice notamment dans la réfection de chemins d’accès.
Petite indiscrétion, Loïc Bertrand est fier de souligner que la disposition des parcelles permet une très belle vue d’ensemble sur le secteur du labour depuis le coeur du site. 
«C’est un village à construire», confie-t-il, à la fois exalté par le défi et un peu stressé face à l’ampleur de la tâche et les délais à respecter pour que tout soit parfait début septembre. «J’ai hâte d’être à ces 3 jours. Depuis qu’on a commencé à travailler à cet évènement, j’ai l’impression de piétiner. Mais, ça y est, le compte à rebours est commencé…». Loïc Bertrand s’est organisé pour se libérer du temps au moment où il en aura le plus besoin, et il souligne que son employeur comme ses parents sont «compréhensifs».

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