Haut débit
Certes, un “très petit site”, mais... un grand pas vers la modernité
Haut débit
Montmurat et Saint-Santin-de-Maurs sont les premières communes du Cantal à bénéficier d’un accès ADSL dans le cadre d’un déploiement technique régional.
Les partenaires de l'opération.
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R. S.-A.
Fin décembre, de nombreuses personnalités départementales et régionales étaient à Montmurat. Elles inauguraient un “très petit site technique” qui permet à la population et aux entreprises de cette commune, mais aussi à celle de Saint-Santin-de-Maurs, de bénéficier d’un accès Internet à haut débit (ADSL). C’est le troisième installé en Auvergne ; le premier dans le Cantal. Une solution innovante, trouvée en partenariat avec France Télécom, pour couvrir les 298 communes d’Auvergne qui ne disposent toujours pas du haut débit. Elle nécessitera à terme l’installation de 289 points techniques, dont 70 dans le Cantal.
Mieux qu’en ville
Concrètement, il s’agit d’une installation compacte de liaisons par fibre optique, qui permettent à la population d’accéder à Internet via leur opérateur habituel, à une vitesse de connexion allant jusqu’à 7 mégabits par seconde. Largement aussi bien - voire plutôt mieux - que la moyenne départementale, pour être certain de ne pas pénaliser les petites communes rurales, comme l’ont rappelé MM. Descœur et Souchon, respectivement présidents du Conseil général et du Conseil régional, cofinanceurs de cette réalisation, aux côtés de l’Europe et de l’État. “Un très petit site, certes, mais un grand pas”, s’est réjoui Vincent Descoeur. Selon lui, le Cantal ne peut pas se passer d’une irrigation complète du haut débit. Et ce, tant pour ses entreprises, installées ou en projet, que pour son attractivité territoriale, pour séduire des populations nouvelles. De quoi ne pas freiner l’élan positif qu’enregistre le maire de Montmurat, dont la population est passée de 110 à 150 habitants en quelques années et où les entreprises installées poursuivent leur développement (Auvergne Isolation, four à chaux, des artisans et toujours de nombreux agriculteurs).
Un télécentre
En outre, ce nouvel équipement permettra de créer un télécentre qui hébergera quatre salariés, a révélé Gilbert Domergue, maire de Montmurat. Ces structures permettent de voir se développer à la campagne de nouveaux métiers dont l’activité est essentiellement basée sur les échanges par Internet. Une illustration du lien entre accès Internet et développement économique. Un lien qui n’a pas échappé non plus au préfet du Cantal, Paul Mourier, qui effectuait là sa première visite officielle, hors de l’agglomération aurillacoise.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Mieux qu’en ville
Concrètement, il s’agit d’une installation compacte de liaisons par fibre optique, qui permettent à la population d’accéder à Internet via leur opérateur habituel, à une vitesse de connexion allant jusqu’à 7 mégabits par seconde. Largement aussi bien - voire plutôt mieux - que la moyenne départementale, pour être certain de ne pas pénaliser les petites communes rurales, comme l’ont rappelé MM. Descœur et Souchon, respectivement présidents du Conseil général et du Conseil régional, cofinanceurs de cette réalisation, aux côtés de l’Europe et de l’État. “Un très petit site, certes, mais un grand pas”, s’est réjoui Vincent Descoeur. Selon lui, le Cantal ne peut pas se passer d’une irrigation complète du haut débit. Et ce, tant pour ses entreprises, installées ou en projet, que pour son attractivité territoriale, pour séduire des populations nouvelles. De quoi ne pas freiner l’élan positif qu’enregistre le maire de Montmurat, dont la population est passée de 110 à 150 habitants en quelques années et où les entreprises installées poursuivent leur développement (Auvergne Isolation, four à chaux, des artisans et toujours de nombreux agriculteurs).
Un télécentre
En outre, ce nouvel équipement permettra de créer un télécentre qui hébergera quatre salariés, a révélé Gilbert Domergue, maire de Montmurat. Ces structures permettent de voir se développer à la campagne de nouveaux métiers dont l’activité est essentiellement basée sur les échanges par Internet. Une illustration du lien entre accès Internet et développement économique. Un lien qui n’a pas échappé non plus au préfet du Cantal, Paul Mourier, qui effectuait là sa première visite officielle, hors de l’agglomération aurillacoise.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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