Campagnol : une nouvelle réglementation encadre la lutte en Lozère
Le 11 mai, les services de l’État dans le département (DDT) ont publié un nouvel arrêté préfectoral organisant la lutte contre le campagnol terrestre et le campagnol des champs. Comme l’arrêté interministériel national en vigueur, ce nouveau texte réaffirme les bases de la lutte contre le campagnol terrestre et des champs. La lutte se fonde sur la surveillance des populations (comptages communaux au minimum trois fois dans l’année en Lozère et comptage parcellaire avant toute action de lutte chimique). La lutte doit être précoce, raisonnée et collective et s’appuyer sur la mise en œuvre d’un ensemble de mesures complémentaires (la boîte à outils de la lutte raisonnée). La lutte chimique ne peut être utilisée que dans des conditions strictement encadrées. Les seuls appâts chimiques autorisés sur les parcelles agricoles sont des produits phytopharmaceutiques exclusivement distribués par le réseau des Fredon. Ce nouvel arrêté apporte des précisions et des changements par rapport à l’arrêté préfectoral précédent, datant de 2014. Ces dispositions concernent la question de la lutte chimique : elle est autorisée sur les communes en début d’infestation jusqu’au score trois (comptage selon la méthode du scoring communal), elle est interdite dans tous les autres cas. Elle est autorisée du 15 septembre au 31 décembre de chaque année et exceptionnellement en 2015 du 5 mai au 30 juin. L’application d’appâts chimiques se fait exclusivement au moyen d’une canne-sonde (ou fusil à blé). La lutte chimique est interdite sur les zones de protections spéciales et dans le parc national des Cévennes, elle est interdite sur les parcelles engagées en contrats Natura 2000.