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Lait
Ça va mieux, mais...

L’Association laitière limousine a fait le bilan de l’année 2013 le 14 février lors de son assemblée générale. Si la situation s’améliore, des zones d’incertitude subsistent.

Didier Bayer, président de l’Association laitière limousine.
Didier Bayer, président de l’Association laitière limousine.
© La Creuse agricole et rurale

Avec un prix du lait plus attractif, y compris en lait de chèvre et une collecte en progression sur le second semestre, la production laitière a achevé l’année 2013 sur une note positive. Par ailleurs, l’envolée des charges semble se tasser et le troupeau laitier, stable en Limousin, repart à la hausse au niveau national. Pourtant, les producteurs ont toujours de nombreux motifs d’insatisfaction. S’il progresse, le prix du lait en France reste le plus faible d’Europe. Les négociations entre producteurs et transformateurs sont difficiles et le prix du lait demeure la variable d’ajustement. Les prix pratiqués à l’international sont peu répercutés. Paradoxe français : alors que la demande croît au niveau mondial (notamment en poudre de lait), la production française stagne et seuls 13 % de la collecte de lait partent à l’export. De l’avis du président de l’ALL, « si on ne va pas chercher de marchés à l’export, on va avoir du mal ». La campagne qui débute sera en outre la dernière avant la fin des quotas en 2015. « Nous allons devoir apprendre à gérer des fluctuations importantes, ajoute Didier Bayer. Nous devons rester à la pointe de la technique, cela ne pourra se faire sans appui technique. Si les bons choix ont été faits en matière de contractualisation avec FranceAgrimer, les financements obtenus ne permettront pas de réaliser tout ce qui était prévu. Il faudrait aussi retrouver des outils de régulation au niveau européen ». Le représentant de la DRAAF présent à l’assemblée générale a indiqué que le nouveau système devrait être assez proche du système actuel. Il se baserait sur les derniers quotas détenus par les producteurs. Il a également ajouté que la mise en place d’organisations de producteurs était une avancée notable puisqu’elles permettront de négocier les prix. Une chose jusqu’ici inadmissible pour l’Europe qui prohibait les ententes.

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