"Coach Cantal" 2003
Biovitis remporte le titre
"Coach Cantal" 2003
Le titre de "Coach Cantal" 2003 a été décerné à Gérard Peyrac, directeur général de la société Biovitis de Saint-Etienne-de-Chomeil (canton de Riom-ès-Montagnes). Une entreprise industrielle à la reprise de laquelle il a contribué pour en faire une PME performante et innovante.
"Créer et relever des défis ; créer la confiance ; développer des talents ; innover ; penser le futur ; développer une vision et la faire partager" : c´est sur ces critères que le "Coach Cantal", un prix décerné par la Chambre de commerce et d´industrie, est attribué. Le lauréat 2003 a été choisi par les trois précédents "Coach" : Sébastien Pissavy, PDG de l´Odyssée Interactive (Aurillac), Fabrice Delaforges (Sport-Evénement à Rézentières) et Gérard Escot (Aurillac). Gérard Peyrac, directeur du site Biovitis de Saint-Etienne-de-Chomeil (canton de Riom-ès-Montagnes), a reçu son prix lundi des mains du préfet, lors de la cérémonie des voeux aux entreprises de Bernard Bouniol, président de la Chambre de commerce et d´industrie.Biovitis a fait parler d´elle en 2000 lorsque le groupe Hansen, dont elle faisait partie, a décidé d´abandonner son site de Saint-Etienne-de-Chomeil, qui employait une trentaine de salariés. Un projet de reprise s´est alors fait jour, sous l´égide de la société Biovitis, dont Greentech (Clermont-Ferrand) est devenu actionnaire majoritaire. A sa tête, Gérard Peyrac, originaire de Riom-ès-Montagnes et salarié de l´unité depuis 1975.Culture et production de micro-organismesL´entreprise est spécialisée dans la production de ferments d´affinage et aromatiques, un contrat d´exclusivité la liant avec le groupe Hansen, qui a ainsi permis la poursuite de l´activité. Elle fabrique aussi des produits fertilisants pour les grandes cultures ou les cultures spécialisées et développe ses activités dans le domaine de l´environnement : ainsi, Biovitis travaille avec le groupe Saur à la mise au point d´un procédé utilisant des micro-organismes pour réduire les boues des stations d´épuration (jusqu´à 30 % du volume). Elle a aussi construit avec deux coopératives du Sud-Ouest et du Morbihan deux stations pilotes de traitement du lisier utilisant des micro-organismes pour réduire les nuisances olfactives du lisier et diminuer les quantités de phosphore qu´il contient. Une invention qui pourra s´avérer très utile pour les agriculteurs. Avec ces deux coopératives, Biovitis a créé une filiale, baptisée "Humicolae", qui commercialisera ce procédé dès 2003.Dans un atelier de 3 000 m2, Biovitis emploie actuellement 16 personnes et compte encore développer ses activités dans les années qui viennent.Pour plus d´informations, consultez L´Union agricole et rurale du 11 janvier 2003