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116 comtois, un record pour l'interrégional !

116 magnifiques chevaux comtois venus du Massif-Central mais aussi d'Ardèche, du Lot et du Pays Basque se sont disputés les places pour se qualifier pour le National Comtois à Maîche dans le Doubs. Du beau spectacle à Solignac sur Loire !

En cette période complexe du point de vue sanitaire, en raison de la persistance de l'épidémie de Covid-19 en France et qui aboutit à l'annulation de moult rendez-vous estivaux, le concours interrégional «Modèles et allures» Comtois fait partie des rares événements agricoles qui ont pu se tenir ce samedi 25 juillet.
Et les éleveurs venus de 11 départements du Massif-Central et de 3 départements extérieurs (Ardèche, Lot et Pays Basque) n'ont vraiment pas hésité à rejoindre Solignac sur Loire en Haute-Loire avec leurs pouliches et poulinières. 116 animaux étaient réunis dans le quartier de la gare à Solignac ; un record sur les 10 dernières éditions de ce concours.
Tout au long de la journée, les sections de Comtois ont défilé tour à tour devant les 3 membres du jury originaires du Doubs, berceau de la race : Emmanuel Perrin, président de l'association Comtois France, Charles Boillin et Daniel Pagnot.


Sélection pour Maîche
Chacun d'eux était attentif aux nombreux critères de jugement  comme l'explique Emmanuel Perrin : «Les animaux sont jugés sur leur morphologie au repos ; on détaille le cheval, sa tête, son encolure, sa ligne de dos, sa croupe, ses épaules, ses hanches, la profondeur de poitrine et sa robe Alezan (crin lavé avec crinière et queue blanches) ou Bai (crin noir et queue noire). Nous observons aussi le développement squelettique de l'animal ainsi que le déplacement du cheval au pas et au trot de manière à pouvoir juger de ses aplombs et de l'allure du cheval. Tous ces critères aboutissent à une note de synthèse et à la désignation d'un classement par section ; en sachant que les meilleurs Comtois sont qualifiés pour le concours national de Maîche dans le Doubs, les 11 et 12 septembre prochains».
Les Comtois ont défilé toute la journée devant un public conquis et impressionné par leur puissance.


«Deuxième berceau de la race Comtoise» après le Doubs...
Emmanuel Perrin a salué la qualité des éleveurs comtois du Massif-Central, région qu'il qualifie de «deuxième berceau de la race Comtoise» après le Doubs... «Nous avons qualifié 21 pouliches pour le concours national ce matin, c'est un signe de très bonne qualité».
Bien préparés, brossés, la crinière tressée pour certains et laqués pour d'autres, les Comtois ont suivi leurs maîtres eux-mêmes en tenue blanche traditionnelle.
Outre la sélection des plus beaux Comtois pour le National, cet interrégional permet de mettre en lumière la race comtoise. «La Comtoise fait partie des 9 races de chevaux de trait que compte la France.  C'est la première race en terme d'effectifs avec plus de 3 600 élevages et 960 étalons qui effectuent plus de 13 000 saillies chaque année» indique Serge De Croix, animateur de l'association Cheval Comtois du Massif-Central, structure qui organisait ce concours avec la participation de Solignac Animations et de la municipalité.
Cet interrégional démontrait aussi que l'élevage de Comtois n'est pas seulement une affaire d'anciens, puisque bon nombre de jeunes éleveuses et éleveurs passionnés y participaient ! (voir encadré dans cette page).
Entre deux jugements, le public plutôt familial ainsi que les éleveurs pouvaient se restaurer à midi et se rafraîchir à la buvette et échanger devant les stands de producteurs de fromages (Gaec des Fleurines à Chanaleilles) et de Lentilles (Eric Chanial à St Paul de Tartas et la Verte Confrérie de la Lentille du Puy).


Le début d’une belle aventure pour Marvyn Chanial


À 19 ans, Marvyn Chanial faisait partie des très jeunes participants de ce concours interrégional à Solignac. Il concourait pour la première fois en trait comtois avec sa jument suitée de 7 ans “Désirée de Cleyriat“ qu’il venait d’acheter et son poulain
“Ketesbeau de Chassilhac“. Une jument reconnue qui a participé à de nombreux concours et remporté plusieurs prix dans sa carrière.
Pour le jeune homme, ce concours représentait le début d’une belle aventure avec la race comtoise. «Le cheval Comtois est très agréable à travailler de par son caractère ; il offre beaucoup de possibilités sur le plan génétique et il se valorise bien pour l’élevage comme pour la viande. Le Comtois s’adapte bien en pâturage mixte avec des vaches et consomme ce que les vaches refusent. C’est pour moi le premier concours d’une longue série !» a expliqué le jeune homme qui, après un BTS commerce, a bien la ferme intention de rejoindre son père Eric Chanial, installé en vaches allaitantes à St Paul de Tartas. 
Marvyn a déjà réfléchi à son projet d’installation prévu dans un an : «Je souhaite m’installer avec mon père en Earl et ouvrir un atelier caprin en vue de transformer le lait et commercialiser la production en vente directe. Je veux également développer un élevage de trait comtois sur l’exploitation».

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